Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Droits des malades

(1ère lecture)

(URGENCE)

(n° 4 , 174 , 175)

N° 293

22 janvier 2002


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. FRANCHIS et LESBROS et Mmes BOCANDÉ et LÉTARD


Article 58

(Art. L. 1141-2 du code de la santé publique)


Après les mots :
des pratiques habituelles de l'assurance
rédiger ainsi la fin du premier alinéa du texte proposé par cet article pour l'article L. 1141-2 du code de la santé publique :
de garantie de l'ensemble des prêts à la consommation tels que définis aux articles L. 311.2 et suivants du code de la consommation, immobiliers ou à caractère professionnel.

Objet

Cet article vise à pérenniser la convention, récemment négociée, visant à faciliter l'accès à l'assurance contre les risques d'invalidité ou de décès des crédits immobiliers ou professionnels, et des crédits à la consommation, pour les personnes présentant des risques aggravés du fait de leur état de santé.
Les prêts à la consommation concernés sont les crédits affectés définis au titre des articles L311-20 et suivants du code de la consommation. Or,
- le dernier rapport annuel de l'Association Française des Sociétés Financières (ASF) indique que ces prêts ne représentent, pour ses adhérents, que 34% des prêts à la consommation en cours, soit 17,4 milliards d'Euros sur un total de 50,8 milliards d'Euros.
- les autres prêts à la consommation, dont le solde est d'un montant de 33,4 milliards d'Euros se décomposent en :
- 19,8 milliards d'Euros pour les crédits renouvelables, souvent associés à une carte permettant à leurs bénéficiaires de réaliser dans des enseignes de distribution leurs achats correspondant aux besoins de la vie quotidienne,
- 15,6 milliards d'Euros de prêts personnels dont la destination usuelle est comme pour les crédits affectés, le financement de l'équipement des foyers.
Il conviendrait d'ajouter à ce solde les crédits à la consommation distribués par les réseaux bancaires, non adhérents à l'ASF.
Il apparaît donc nécessaire que le législateur étende le champs d'application de la convention à l'ensemble des opérations de financement de la consommation et qu'à cette fin l'article 58 soit modifié.