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Direction de la séance

Projet de loi

Finances pour 2010

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT

(n° 100 , 101 , 102, 104)

N° II-79

26 novembre 2009


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LEPAGE et CERISIER-ben GUIGA, M. YUNG

et les membres du Groupe socialiste, apparentés et rattachés


Article 35

(ÉTAT B)


Modifier comme suit les crédits des programmes :

 

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

Dont Titre 2

 

 

10.000.000

 

 

10.000.000

Rayonnement culturel et scientifique

Dont Titre 2

 

10.000.000

 

 

 

10.000.000

 

Français à l'étranger et affaires consulaires

Dont Titre 2

 

 

 

 

 

 

TOTAL

10.000.000

10.000.000

10.000.000

10.000.000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement a pour objet de transférer des crédits à hauteur de 10 millions d'euros de l'action n°04 « Contributions internationales » du programme n° 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » à l'action n° 05 « Service public de l'enseignement à l'étranger » du programme n° 185 « Rayonnement culturel et scientifique ». Ces crédits sont destinés aux investissements immobiliers de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE).

Depuis 2009, l'État a transféré à l'AEFE la compétence immobilière pour la gestion du réseau des établissements français à l'étranger. Cependant, ce transfert de compétences ne s'est accompagné d'aucun transfert de moyens. La programmation pluriannuelle immobilière de l'agence repose sur un besoin de financement d'un montant de 233 millions d'euros, dont 60 millions d'euros pour 2009. Face à la forte augmentation du nombre d'élèves (environ 5.000 par an depuis 2006), qui témoigne de l'attractivité du réseau, et à la nécessité d'offrir un enseignement dans des conditions acceptables aux élèves, qui suppose un important effort de « remise à niveau » des locaux des établissements du réseau, la charge financière ne peut pas reposer uniquement sur les familles françaises et étrangères, mais suppose un réel effort financier de la part de l'État.