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Direction de la séance

Projet de loi

de finances rectificative pour 2010

(1ère lecture)

(n° 276 , 278 , 283, 284)

N° 4 rect.

15 février 2010


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G Défavorable
Retiré

M. MARINI

au nom de la commission des finances


ARTICLE 2


Compléter cet article par quatre paragraphes ainsi rédigés :

III. - À la fin de la troisième phrase du troisième alinéa du III de l'article L. 241-13 du même code, le pourcentage : « 60 % » est remplacé par le pourcentage : « 58 % ».

IV. - L'article 61 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi modifié :

1° Au f, le taux : « 33,36 % » est remplacé par le taux : « 30,35 % » ;

2° Au i, le taux : « 2,92 % » est remplacé par le taux : « 5,93 % ».

V. - Au 10° du II de l'article L. 131-8 du code de la sécurité sociale, le pourcentage : « 33,36 % » est remplacé par le pourcentage : « 30,35 % ».

VI. - Les III, IV et V entrent en vigueur le 1er janvier 2011.

Objet

La réforme du dispositif « TO-DE » par les articles 2 et 8 du présent projet de loi crée des charges pérennes pour l'Etat financées par des ressources conjoncturelles strictement limitées à 2010.

Le présent amendement vise à dégager des marges de manœuvre budgétaire permanentes, de l'ordre de 300 millions d'euros, à compter du 1er janvier 2011 en vue d'assurer le financement du dispositif sans pour autant creuser le déficit budgétaire.

Par ailleurs, dans la continuité des travaux de nos collègues Serge Dassault et Jean-Pierre Fourcade, cet amendement pose également la question de l'efficacité des allègements généraux. En effet, leur coût s'élève à près de 22,1 milliards d'euros en 2010 sans que celui-ci apparaisse pleinement justifié au regard de leurs effets sur l'emploi ou sur la compétitivité de nos entreprises.

Par conséquent, l'amendement tend à abaisser le seuil de sortie du dispositif des allègements généraux de 1,6 à 1,58 SMIC. Ainsi, en attendant qu'il fasse l'objet d'une évaluation rigoureuse, une telle mesure permettrait de réduire son coût d'environ 300 millions d'euros qui seraient, dès lors, réaffectés vers le financement du dispositif « TO-DE ».