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Direction de la séance

Projet de loi

Soins psychiatriques

(1ère lecture)

(n° 361 , 487 , 477)

N° 3 rect. quinquies

11 mai 2011


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Non soutenu

MM. MILON et BEAUMONT, Mmes SITTLER et DESMARESCAUX et MM. CARLE et BERNARD-REYMOND


ARTICLE 6


Alinéa 5

Après les mots :

mentionnés à l’articles L. 3222-1

insérer les mots :

, les groupements de psychiatres libéraux

Objet

L’argumentaire sur lequel nos pouvons nous appuyer pour défendre cet amendement est qu’il y a peu, voire pas du tout, d’interaction entre les psychiatres du secteur privé et ceux du secteur public, alors que des formes de coopération doivent être organisées en incitant les psychiatres du privé à faire des visites à domicile et à s’intéresser un peu plus aux pathologies les plus graves.

Cette absence de coopération nuit à une prise en charge plus rapide des situations décompensées.

Les pathologies les plus graves sont caractérisées par l’absence explicite de demande de soins et il est important que les psychiatres libéraux s’organisent pour mettre à la disposition de ces patients le capital de confiance qu’ils ont su valoriser avec leurs correspondants médecins généralistes.

L’organisation en Pôle de santé permettra collectivement aux psychiatres sur un territoire de santé de s’organiser pour répondre aux demandes urgentes, de mettre en place des pratiques coopératives avec les médecins généralistes.

L’organisation en Pôle de santé permettra en donnant une lisibilité aux psychiatres libéraux de mettre en place des coopérations avec le secteur psychiatrique.

On ne peut pas aborder le problème de la réponse aux urgences psychiatriques sans inciter les acteurs du secteur ambulatoire à s’organiser pour participer à l’organisation de la réponse.

La réponse repose sur une connaissance très personnelle – qui crée de la confiance – entre les médecins généralistes et les psychiatres et dans ce contexte de confiance, le patient accepte plus facilement des soins spécialisés.