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Direction de la séance

Projet de loi

Séparation et régulation des activités bancaires

(1ère lecture)

(n° 423 , 422 , 427, 428)

N° 164 rect. bis

20 mars 2013


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

Mme ROSSIGNOL, M. DILAIN, Mme LIENEMANN, MM. MADEC, MADRELLE, FAUCONNIER, CHASTAN, ANTOINETTE, MIRASSOU, DAUDIGNY, LECONTE et TESTON, Mmes ALQUIER et CLAIREAUX, MM. Jean-Claude LEROY et VINCENT, Mme LEPAGE et MM. ROME et VANDIERENDONCK


ARTICLE 1ER


Alinéa 10, première phrase

Supprimer les mots :

, lorsque l’établissement de crédit n’est pas garanti par une sûreté

Objet

Le projet de loi tel qu’adopté à l’Assemblée nationale interdit aux établissements bancaires d’effectuer autrement que par l’intermédiaire de leurs filiales toute opération conclue pour leur compte propre avec des organismes de placement collectif à effet de levier (Hedge Funds) dès lors que l’opération ne serait pas garantie par une sûreté.

Cette condition de garantie a cependant pour effet d’exonérer la très grande majorité des opérations en cause du champ d’application de la loi. En effet, la quasi-totalité des prêts aux fonds spéculatifs sont aujourd'hui sécurisés. Cela revient à autoriser les banques françaises à continuer d'utiliser les dépôts de leurs clients pour financer, non pas l'économie réelle, mais des fonds spéculatifs.

Les auteurs de cet amendement proposent de rendre obligatoire la filialisation des activités de prêt aux fonds à effet de levier, que ceux-ci fassent l’objet d’une garantie ou non.  Ils rappellent que les Hedge Funds ont une activité purement spéculative et que la finalité n’est pas d’investir mais de parier sur des évolutions de prix à très court terme.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.