Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2015

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 107 , 108 , 109, 110, 111, 112, 113, 114)

N° II-334

2 décembre 2014


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

M. de MONTGOLFIER

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 45


Avant l’article 45

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 juin 2015, un rapport présentant les effets sur les revenus des contribuables du cumul des impositions de toutes natures frappant la détention de biens patrimoniaux et les revenus dégagés, le cas échéant, par ces mêmes biens.

Ce rapport détaille l’évolution de cette fiscalité depuis 2007 ainsi que son poids relatif rapporté aux revenus patrimoniaux depuis cette même année, au regard des rendements des différentes catégories d’actifs.

Objet

Cet amendement demande la remise d’un rapport au Parlement, avant le 30 juin 2015, au sujet de l’imposition du patrimoine et des revenus patrimoniaux.

Il importe, en effet, que le débat parlementaire sur ce sujet important, qui se limite trop souvent à des slogans, repose sur des éléments complets et objectifs.

Il est nécessaire, en particulier, de ne pas raisonner impôt par impôt mais d’analyser les effets combinés sur les contribuables des diverses impositions sur les revenus du capital (désormais presque tous imposés au barème de l’impôt sur le revenu et soumis à de fortes contributions sociales) et des impositions au titre de la détention de ce patrimoine (taxe foncière, impôt de solidarité sur la fortune, contribution exceptionnelle sur la fortune).

Cette analyse doit également se faire à l’aune de l’évolution du rendement des différentes catégories d’actifs, le poids relatif d’un impôt déconnecté du revenu (comme l’ISF) n’étant évidemment pas le même selon que ces rendements sont élevés ou bas. La possibilité et l’opportunité d’introduire un mécanisme de corrélation entre le rendement théorique du patrimoine et le barème de l’ISF pourront ainsi être étudiées.