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Direction de la séance

Projet de loi

Liberté de choisir son avenir professionnel

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 610 rect. , 609 , 591)

N° 122 rect. ter

10 juillet 2018


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Irrecevable art. 41 C

Mme MORIN-DESAILLY, M. DUFAUT, Mme DURANTON, M. LAUGIER, Mmes VÉRIEN, BRUGUIÈRE et de la PROVÔTÉ, MM. PACCAUD et SCHMITZ, Mmes LOPEZ et Laure DARCOS, MM. KERN, KENNEL et HUGONET, Mmes DUMAS et GUIDEZ, M. BRISSON, Mmes BONFANTI-DOSSAT et BILLON, MM. SAVIN et CARLE, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER et M. LAFON


ARTICLE 3


Alinéa 5, deuxième phrase 

Compléter cette phrase par les mots :

, en tenant compte de l’impact des nouvelles technologies

Objet

Le conseil en évaluation professionnelle a vocation à accompagner la personne dans la formalisation et la mise en œuvre de son projet d’évolution professionnelle. Afin que cette action de conseil et d’accompagnement soit efficace, l’article 3 prévoit qu’elle se fait « en lien avec les besoins économiques et sociaux existants et prévisibles dans territoires. »

A l’issue des travaux que j’ai menés sur la formation à l’heure du numérique, j’ai constaté que les nouvelles technologies ont un impact majeur sur l’évolution des métiers et des compétences. Ainsi, plusieurs études de l’OCDE mais également du conseil d’orientation pour l’emploi aboutissent au résultat suivant : certes, moins de 10 % des emplois existants présentent un cumul de vulnérabilités susceptibles de menacer leur existence dans un contexte d’automatisation et de numérisation, mais la moitié des emplois existants est susceptible d’évoluer, dans leur contenu, de façon significative à très importante. La réforme de la formation professionnelle soutenue par le présent projet de loi doit donc impérativement tenir compte des enjeux du numérique pour être efficace.

Afin de sensibiliser les opérateurs du conseil en évaluation professionnelle, je propose donc de mentionner expressément la nécessité de tenir compte de l’impact des nouvelles technologies dans la réflexion sur l’évolution des métiers et des compétences.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 41 de la Constitution par le Président du Sénat