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Direction de la séance

Proposition de loi

Rendre effectif et renforcer le plafonnement des frais bancaires

(1ère lecture)

(n° 339 , 446 )

N° 13 rect.

27 mai 2020


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme ROSSIGNOL, M. ANTISTE, Mmes BLONDIN et BONNEFOY, M. Martial BOURQUIN, Mme CONWAY-MOURET, MM. COURTEAU et DAUDIGNY, Mme de la GONTRIE, M. DURAN, Mme GHALI, M. GILLÉ, Mme HARRIBEY, M. JACQUIN, Mme JASMIN, MM. Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LEPAGE, M. MAZUIR, Mmes MEUNIER et TOCQUEVILLE, M. TOURENNE et Mme VAN HEGHE


ARTICLE UNIQUE


Alinéa 4

Rédiger ainsi cet alinéa :

« La Banque de France, le Président du conseil départemental et les Points conseil budget informent les personnes physiques en situation de fragilité au sens du présent article, résidant sur le territoire de leur compétence, de l’offre spécifique et enjoignent, à leur demande, sous huitaine un établissement bancaire à proposer cette offre spécifique à un de leur client et à ainsi appliquer le plafond spécifique mentionné au I. »

Objet

L’effectivité de l’application de l’offre spécifique pour les personnes en situation de fragilité financière tient pour beaucoup à l’accès à l’information de cette offre, or cette dernière n’est pas suffisamment proposée par les banques qui ne la considèrent pas rentable et parce qu’elle va à l’encontre des objectifs commerciaux des agences bancaires. Dans une étude d’octobre 2019, l’Union nationale des associations familiales et l’association 60 millions de consommateurs, il est révélé que 90 % des 3,5 millions de Français qui pourraient bénéficier de l’offre n’en avaient jamais entendu parler, en tout cas pas par leur banque. La clientèle éligible reste alors dans l’ignorance et ne peut bénéficier de ce droit. Ainsi, il est nécessaire que l’information soit plus largement diffusée : si les banques ne jouent pas le jeu, nous pouvons trouver d’autres acteurs bien plus enclins à la diffusion du plafonnement des frais bancaires. C’est pourquoi nous proposons que les acteurs enjoignant les banques à appliquer l’offre spécifique soient également des acteurs participant à la diffusion de l’information. Dès lors, il apparaît utile que les prescripteurs soient directement en lien avec les difficultés bancaires des clients éligibles à l’offre spécifique ou compétent en matière de politique sociale, ce sans rendre le dispositif d'information et de prescription particulièrement complexe. 





NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).