Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Gestion de la sortie de crise sanitaire

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 597 , 596 )

N° 13 rect.

18 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

Mme PUISSAT


ARTICLE 6


Compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

.... - Le II de l’article 1er de l’ordonnance n° 2020-387 du 1er avril 2020 portant mesures d’urgence en matière de formation professionnelle est ainsi modifié :

1° Au 1° , la date : « 30 juin » est remplacée, deux fois, par la date : « 15 septembre » ;

2° Le 2° est ainsi modifié :

a) À la première phrase, la date : « 30 juin » est remplacée par la date : « 15 septembre » ;

b) À la seconde phrase , la date : « 1er juillet » est remplacé par la date : « 16 septembre ».

.... - Au XIII de l’article 1er de la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, la date : « 30 juin » est remplacée par la date : « 15 septembre ».

Objet

Issue de la réforme de la formation professionnelle de 2014, l’obligation de réaliser tous les 6 ans un entretien professionnel comportant un état des lieux a été largement remaniée à l’occasion de la loi « avenir professionnel » de 2018. Les premiers entretiens comportant ce nouvel état des lieux auraient dû avoir lieu en 2020.

Cette obligation est désormais assortie d’une sanction particulièrement élevée pour l’entreprise qui consiste à abonder de 3000 € le compte personnel de formation du salarié.

Compte tenu de la désorganisation inhérente à la crise sanitaire et au recours massif au télétravail à compter du mois de mars 2020, beaucoup d’entreprises n’ont pas été en mesure de réaliser ces entretiens et de mettre en place, le cas échéant, les mesures de formation complémentaires nécessaires.

Les échéances pour réaliser les entretiens ont donc été reportées à deux reprises et jusqu’au 30 juin 2021 en dernier lieu.

Or, l’amélioration de la situation sanitaire espérée en décembre ne s’est pas produite et le fonctionnement des entreprises a été durablement perturbé par le recours massif au télétravail et à l’activité partielle pour certaines d’entre elles. 

Il est donc proposé de reporter une nouvelle fois cette échéance jusqu’au 15 septembre 2021 et de prolonger jusqu’à la même date le droit d’option ouvert aux employeurs pour justifier de leur obligation à l’égard des salariés.



NB :La rectification consiste en un changement de place (de l'article 7 vers l'article 6).