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Direction de la séance

Projet de loi

Veille et sécurité sanitaire en matière de lutte contre la covid-19

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 794 , 793 )

N° 39

20 juillet 2022


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de LA GONTRIE, MM. SUEUR, JOMIER, KANNER, LUREL, LECONTE, MARIE et CHANTREL, Mmes Sylvie ROBERT, ROSSIGNOL, CONCONNE et CONWAY-MOURET, M. KERROUCHE, Mmes LUBIN et PRÉVILLE, MM. JACQUIN, DURAIN, Patrice JOLY, MONTAUGÉ, TISSOT, ANTISTE et BOURGI, Mme HARRIBEY, M. STANZIONE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéas 4 à 15

Supprimer ces alinéas.

Objet

La commission des lois a complété l’article premier du projet de loi qui étend la durée de vie des systèmes d’information temporaires SI-DEP et « Contact Covid » en prolongeant jusqu’au 30 juin 2023 la base juridique permettant la continuité du seul système d’information SI-DEP. 

Si la proposition de la commission présente un intérêt certain quant à l’objectif recherché d’assurer à tous nos compatriotes la possibilité de voyager en Europe et dans les autres Etats hors Europe qui exigent un passe frontières, il ne paraît pas opportun de s’engager dès à présent dans cette voie. 

Le Parlement européen a demandé à la Commission d’évaluer si le dispositif du certificat COVID numérique sera toujours nécessaire et proportionné six mois après le début de l’extension. Il serait prudent d’attendre le bilan de l’application de ce dispositif à l’issue d’un délai qui, tout bien considéré, semble raisonnable. L’objectif du Parlement européen doit nous inspirer sur ce point. Il vise à garder la période d'application du règlement la plus courte possible et l'abroger dès que la situation épidémiologique le permettra. 

La clause de revoyure des systèmes d’information SI-DEP et « Contact Covid » prévue au 31 janvier 2023 par l’Assemblée nationale et que la commission des lois ne remet pas en cause, permettra au Parlement de se prononcer le moment venu de manière éclairée. Dès ce moment, il pourra réexaminer avec intérêt le dispositif surabondant inséré par la commission des lois et que nous souhaitons supprimer à ce stade.