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Direction de la séance

Proposition de loi

Objectifs de « zéro artificialisation nette » au coeur des territoires

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 416 , 415 )

N° 26 rect.

14 mars 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. PELLEVAT et PACCAUD, Mmes BERTHET, NOËL et CHAUVIN, MM. BASCHER, MANDELLI, Henri LEROY et DARNAUD, Mme VENTALON, MM. PERRIN, LE RUDULIER et BACCI, Mmes IMBERT, GOSSELIN, PUISSAT et BELRHITI, M. PANUNZI, Mmes GOY-CHAVENT, ESTROSI SASSONE, Marie MERCIER et MALET, M. CAMBON, Mmes LASSARADE et THOMAS, M. Bernard FOURNIER, Mme LOPEZ, MM. BOUCHET, GENET, SOMON et SAURY, Mmes SCHALCK et DUMONT, M. CHATILLON, Mmes JACQUES et GARRIAUD-MAYLAM, MM. CHARON et BRISSON, Mme DUMAS, MM. POINTEREAU, SIDO et GREMILLET, Mme BORCHIO FONTIMP, M. RAPIN et Mme DI FOLCO


ARTICLE 9


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …) Non artificialisée une surface végétalisée utilisée l’hiver comme piste de ski alpin telle que définie à l’article R. 122-4 du code de l’urbanisme. La présence sur ladite surface d’installations et de constructions utilisées pour l’exploitation de remontées mécaniques telles que définies à l’article L. 342-7 du code du tourisme ou de tapis roulants tels que définis à l’article L. 342-17-1 du même code ne fait pas obstacle à ce qu’elle soit considérée comme non artificialisée ;

Objet

La notion de piste de ski renvoie à un usage saisonnier du sol, qui n’affecte pas durablement ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques.

Qualifier « d’artificialisation » une piste de ski au même titre qu’un parking apparait dès lors non approprié. La plus grande partie de l’année, les pistes de ski sont des réservoirs de biodiversité et permettent à de nombreuses espèces endémiques de proliférer. Plus de la moitié d’entre elles sont également pâturées en été.

En outre, conformément aux codes de l’urbanisme et de l’environnement, la création de piste de ski répond à des exigences réglementaires bien définies : étude d’impact environnemental, demande d’autorisation d’aménagement de piste, remise en état, etc.

De ce fait, les fonctions écologiques du sol, en particulier ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques sont durablement maintenues. Les exploitants de domaines skiables se sont par exemple engagés à n’utiliser que des semences endémiques lorsqu’ils végétalisent des pistes de ski, via seize éco-engagements couvrant les enjeux climatiques.

Cet amendement vise donc à exclure les sols utilisés l’hiver comme pistes de ski du décompte des surfaces artificialisées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.