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Direction de la séance

Proposition de loi

Santé et bien-être des femmes au travail

(1ère lecture)

(n° 537 rectifié bis , 314 (2023-2024) )

N° 8 rect. bis

15 février 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme BILLON, MM. KERN, COURTIAL, CANÉVET, DELCROS, FOLLIOT, CAPO-CANELLAS, VANLERENBERGHE et CAMBIER, Mme TETUANUI, MM. FARGEOT, LAFON, LEVI et HINGRAY, Mmes Olivia RICHARD, ROMAGNY et LOISIER, M. CHAUVET et Mme SAINT-PÉ


ARTICLE 1ER


Alinéa 3

Remplacer les mots :

deux jours

par les mots :

un jour

Objet

L’article 1er précise que la durée de l’arrêt maladie pour douleurs menstruelles à destination des femmes souffrant de dysménorrhée peut varier d’un jour à deux jours par mois.

Cet amendement vise à fixer la durée de l’arrêt maladie à un jour par mois. 

Il s'appuie sur la législation comparée avec les quelques pays ayant implémenté un arrêt ou un congé menstruel : 

- Corée du Sud : un jour de congé menstruel par mois, qui n'est pas payé. 

- Indonésie : un ou deux jours de congés payés par mois, mais dans la pratique un grand nombre d'entreprises n'autorisent qu'un seul jour. 

- Taïwan : un jour par mois pour un total de trois jours par an. 

- Zambie : un jour par mois.

- Japon : pas de limite de jours, mais ils ne sont généralement pas payés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.