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Direction de la séance

Projet de loi

Industrie verte

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 737 , 736 , 725, 727, 731)

N° 368 rect. bis

20 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Non soutenu

M. HUSSON, Mmes DEL FABRO et BELRHITI, MM. GREMILLET et Jean-Baptiste BLANC, Mme DUMONT, MM. BURGOA, PANUNZI et Bernard FOURNIER, Mmes MALET, ESTROSI SASSONE, Marie MERCIER et CANAYER, M. CADEC, Mme DI FOLCO, MM. Jean Pierre VOGEL, PELLEVAT, SAUTAREL, SAVARY, PIEDNOIR et BRISSON, Mme LASSARADE, M. SIDO, Mmes BELLUROT et BORCHIO FONTIMP, MM. BELIN, Daniel LAURENT, MILON et MOUILLER, Mme IMBERT et M. RAPIN


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 15


Avant l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Dans le cadre des marchés d’aide publique au développement, le seuil minimal de part française est de 70 % pour les prêts concessionnels et 50 % pour les prêts directs. Cette part ne peut être abaissée que pour les projets relatifs à des secteurs ne présentant pas d’offre française significative.

II. – Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret du ministre chargé de l’économie.

Objet

Entré en vigueur au 1er janvier 2021, le « bonus climatique » a été créé dans le cadre de la stratégie du Gouvernement de verdissement de ses financements export afin de permettre à la France de financer des projets d’aide au développement y compris lorsque les technologies étaient peu produites en France (à l’époque, dans le cadre de projets relatifs à la production d’énergies solaire et éolienne). Ce, en abaissant la part d’origine française des Prêts du Trésor, de 70 % à 60 % pour les prêts concessionnels et de 50 % à et 35 % pour les prêts directs.

Le « bonus climatique » s’est ensuite progressivement étendu à d’autres projets que ceux relatifs à la production d’énergies renouvelables, y compris dans des secteurs pour lesquels il existe des fournisseurs français. En abaissant quasi-systématiquement la part française, le « bonus climatique » a ainsi participé à une réduction du soutien à l’export des entreprises françaises, soutien qui représente pourtant un objectif premier des Prêts du Trésor.

Alors que le Gouvernement entend promouvoir et renforcer la compétitivité de l’industrie française, cet amendement propose de limiter strictement cette possibilité d’abaisser la part française aux marchés relatifs aux seuls secteurs sans offre française significative.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.