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Direction de la séance

Projet de loi

Plein emploi

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 47 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme PRIMAS, MM. RETAILLEAU, ANGLARS, BABARY, BASCHER, BAZIN et BELIN, Mmes BELRHITI et BERTHET, M. BONNUS, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. BOULOUX, Mme BOURRAT, MM. BRISSON, BURGOA et CAMBON, Mme CANAYER, M. CHAIZE, Mme CHAUVIN, MM. COURTIAL et DAUBRESSE, Mmes DEL FABRO, DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, MM. Bernard FOURNIER et GENET, Mme GOSSELIN, M. HOUPERT, Mme IMBERT, M. KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mmes LOPEZ, MALET, de CIDRAC, Marie MERCIER, MULLER-BRONN et NOËL, MM. PIEDNOIR et POINTEREAU, Mme PUISSAT, MM. REICHARDT, ROJOUAN et SAUTAREL, Mme SCHALCK et MM. SOL, SOMON, TABAROT, RAPIN et Jean-Baptiste BLANC


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

Le présent article 10 est une nouvelle forme de recentralisation, de bureaucratisation et d’infantilisation des communes et de leurs élus.  

Les communes ont d’ores et déjà la responsabilité de l’accueil des jeunes enfants. Que ce soit les structures de petite enfance publiques ou privées, collectives ou individuelles, ces offres sont naturellement travaillées et agréées avec et par les organismes sociaux départementaux et portées à la connaissance des familles par le biais des outils de communication habituels des collectivités. 

Par ailleurs, quel maire pourrait ignorer la demande et des besoins des habitants de sa commune ? Si le besoin n’est pas couvert par l’offres de services, c’est une question de possibilité financière, jamais de volonté ou de méconnaissance. 

Cet article : 

Prévoit pour les communes au dessus de 3500 ha l’obligation d’un technocratique « schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’accueil des jeunes enfants », celui-ci devant, de surplus être validé par une instance départementale, impose aux communes de plus de 10 000 habitants un Relais Petite Enfance. 

Il prévoit par ailleurs « en cas de manquement », que le comité départemental et le représentant de l’État s’invitent dans la politique communale de Petite Enfance. 

Enfin, malgré un alinéa concernant une potentielle compensation de l’accroissement des charges, les maires savent que cette compensation ne sera pas à la hauteur dans la durée des charges de fonctionnement prévues. 

Ce sont les raisons pour lesquelles, cet article de recentralisation doit être supprimé. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.