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Commission spéciale Délimitation des régions, élections régionales et départementales et calendrier électoral

Projet de loi

Délimitation des régions et élections régionales et départementales

(2ème lecture)

(n° 6 )

N° COM-24

20 octobre 2014


 

AMENDEMENT

présenté par

Retiré

M. MÉZARD


ARTICLE 1ER


Alinéas 5 à 16

Remplacer ces alinéas par 14 alinéas ainsi rédigés :

- Alsace, Lorraine et Franche-Comté

- Aquitaine 

- Auvergne  

 - Bourgogne et Champagne-Ardenne

- Bretagne      

- Centre, Limousin et Poitou-Charentes

- Île-de-France

- Languedoc-Roussillon

- Midi-Pyrénées

- Nord-Pas-de-Calais et Picardie

- Haute-Normandie et Basse-Normandie

- Pays de la Loire

- Provence-Alpes-Côte-d'Azur       

- Rhône-Alpes

Objet

Cet amendement propose une nouvelle délimitation des régions plus respectueuse des équilibres économiques et historiques du territoire.

La fusion de la région de Franche Comté avec l’Alsace et la Lorraine mettra en valeur l’axe Rhin-Rhône plutôt que la liaison avec Paris. La fusion de la Franche Comté et de la Bourgogne a l’inconvénient de fusionner deux régions très étendues (près du dixième de la France) peu peuplées et relativement pauvres. Cette réunion mettrait la nouvelle région en bas du classement juste avant la Corse. Les deux chefs-lieux de région, de surcroît, ne sont pas des métropoles. Pour une région qui de Sens à Belfort s’étire sur près de 500 Km, aucune de ces deux villes ne pourrait s’imposer comme une véritable capitale.

La Franche Comté est séparée de la Bourgogne depuis le XIe siècle. Besançon a été longtemps ville impériale. Dole a été la capitale de la Comté à l’époque espagnole. Montbéliard était Würtemberg et Belfort en Alsace jusqu’en 1871.

La réunion de l’Alsace, de la Lorraine et de la Franche Comté constituera une région puissante, frontalière de l’Allemagne et de la Suisse. Il serait plus naturel de fusionner la Bourgogne soit avec la région de Champagne-Ardenne, reconstituant ainsi l’axe Sud-Nord du Grand Duché d’Occident, soit pour des raisons économiques avec la Région Rhône-Alpes.

Par ailleurs, le Languedoc-Roussillon et le Midi-Pyrénées restent deux régions séparées. Le statut quo entre ces deux régions a été adopté par la Commission spéciale, le jeudi 26 juin dernier. 

L’Auvergne reste séparée de la région Rhône-Alpes.