commission des lois |
Proposition de loi Professionnels de santé des services d'incendie et de secours (1ère lecture) (n° 413 ) |
N° COM-12 5 mai 2025 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme DUMONT, rapporteure ARTICLE 7 TER (NOUVEAU) |
Supprimer cet article.
Objet
Conformément à la position traditionnelle du Sénat, le présent amendement vise à supprimer la demande de rapport prévue par le présent article, qui n’a pas à figurer au sein d’une loi.
Il convient de plus de rappeler que de nombreuses actions concrètes sont en cours afin de mieux documenter et prévenir l’exposition des agents des SIS à des substances nocives, parmi lesquelles deux études, confiées au Cnam et à l’Inserm ainsi qu’aux centres de recherche de l’Ensosp, visant à documenter et évaluer les effets sur la santé à moyen et long terme de l’activité des sapeurs-pompiers ainsi qu’à mesurer le niveau d’exposition aux toxiques des fumées lors des feux de forêts.
En outre, faisant suite aux constats et recommandations de la mission d’information sénatoriale sur les cancers imputables à l’activité de sapeur-pompier, les moyens à disposition du suivi de l’exposition des sapeurs-pompiers à des substances nocives ont été renforcés ces derniers mois par l’installation d’un observatoire de la santé des agents des SIS, ainsi que par l’adoption à l’unanimité par le Sénat, le 19 mars 2025, de la proposition de loi visant à garantir le suivi de l’exposition des sapeurs-pompiers à des agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR), rendant obligatoire la réalisation d’une fiche d’exposition dès lors qu’un sapeur-pompier a, dans le cadre de ses fonctions, été au contact d’agents CMR.
Toutes ces mesures doivent permettre de renforcer le suivi des risques auxquels sont soumis les sapeurs-pompiers et d’évaluer l’opportunité d’adopter de nouveaux outils et de mettre en œuvre de nouvelles politiques publiques en faveur de la santé des agents des SIS, parmi lesquels une banque nationale de données à des fins de veille sanitaire.
Il semble enfin que les enceintes de concertation des acteurs de la sécurité civile, telles que l’observatoire de la santé des agents des SIS, ainsi que la représentation nationale, sont les plus à même de se prononcer sur l’opportunité de la création d’une banque nationale de données à des fins sanitaires, sans qu’il apparaisse utile que le Gouvernement prenne position au moyen d’un rapport sur le sujet.