2.19. ALLOCUTION DE CLÔTURE
PAR M. SHIGERU YAMASHITA,
Directeur général du Centre japonais des collectivités locales (CLAIR Paris)

Je me permets de m'adresser à vous encore en japonais. Je voudrais remercier tous les intervenants pour leurs exposés et leurs débats passionnants. Je voudrais également remercier l'ensemble des participants qui ont suivi avec tant d'attention ces débats. De nombreuses questions ont été posées. Nous avons pu cerner les orientations fondamentales, les points essentiels du débat sur l'utilisation à long terme des nouvelles technologies par les collectivités locales françaises et japonaises. Nous espérons que ceux qui ont bien voulu participer à ce séminaire en ont retiré des éléments utiles pour leur domaine d'activités respectifs. Aujourd'hui, ce séminaire comportait des initiatives expérimentales telles que la visioconférence, et certains problèmes techniques, transfrontalières, sont apparus.

Je voudrais rendre hommage au sénateur Philippe Adnot et au sénateur Jacques Bellanger. C'est grâce à leur présidence que le séminaire d'aujourd'hui a été substantiel et s'est déroulé de façon harmonieuse. Je suis admiratif de la qualité des leaders politiques français et je voudrais les remercier pour l'excellence de cette présidence et de ce pilotage. La tenue de ce séminaire a également renforcé davantage encore les liens entre le Sénat et CLAIR. Et je serais ravi si nous pouvions de nouveau tenir un séminaire de ce genre pour y traiter de thèmes plus avancés concernant nos collectivités locales françaises et japonaises. En terminant, je remercie encore une fois tous les intervenants et tous ceux qui ont participé. C'est ce que je souhaitais vous dire pour clore cet évènement. Merci. Peut-être que j'ai parlé de manière un petit peu formelle à la japonaise, il ne faut pas nous en vouloir. Le coeur y était.

M. Bellanger

Je veux remercier Monsieur Yamashita pour la qualité de sa dernière intervention, de toutes ses interventions d'ailleurs, et excuser M. Gaudin qui est vraiment désolé de ne pouvoir clôturer cette assemblée. Moi-même je n'ai pu assister qu'à la deuxième partie. J'ai vu combien elle était intéressante, combien j'avais bien eu tort de ne pas venir ce matin.

Je ne vais pas faire une longue intervention, mais je voudrais insister sur un point. Nous sommes vraiment là dans une technologie toute nouvelle. Mais depuis plus de cent ans, nous n'arrêtons pas d'avoir un progrès exponentiel. Et ces technologies nouvelles - celle-ci peut-être plus particulièrement - touchent à nos cultures mêmes, elles ne sont pas qu'un instrument. Je crois que cela va un peu plus loin.

J'ai entendu tout à l'heure parler de fracture numérique, mais attention à une autre fracture. Attention à ce que l'adaptation à ces nouvelles technologies ne soit pas telle qu'entre nos populations, il n'y ait une fracture entre ceux qui peuvent l'utiliser et ceux qui ne peuvent pas l'utiliser. Je ne suis pas choqué moi que cela marche plus ou moins lentement dans les différents pays, parce qu'ils ont chacun leurs structures et que telle ou telle est peut-être plus adaptée à ce progrès que telle autre. Mais, au sein de nos cultures nationales ou de nos cultures d'ensembles nationaux, attention à ce qu'il ne se crée pas entre nous une autre fracture qui, je crois, serait très dommageable et très dangereuse pour les valeurs républicaines auxquelles nous tenons tous.

Merci de vos participations et merci pour vos travaux.

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