Proposition de loi Justice de proximité et réponse pénale

Direction de la Séance

N°1

12 février 2021

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 353 , 352 )


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

présenté par

Mme BENBASSA, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ et PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON, Mme TAILLÉ-POLIAN

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 2

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Alinéas 3 et 4

Supprimer ces alinéas.

Objet

L’article 2 a pour objet de transférer au directeur du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) la compétence de déterminer les modalités d’exécution de l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général que détient le Juge de l’application des peines.     
Le groupe Écologiste, solidarité et territoires propose de supprimer cette disposition qui, sous prétexte de fluidifier la mise en œuvre des TIG, affaiblit le rôle du Juge de l’application des peines.
La déjudiciarisation des TIG au profit du directeur du SPIP ne saurait constituer un progrès et une simplification de la Justice. Ce transfert de compétence est au contraire le reflet du manque de moyens humains et matériels que subissent les magistrats au quotidien.     Les services pénitentiaires d’insertion et de probation sont en situation de surmenage, ce qui conduit certains parquets, comme celui de Nantes, à confier les enquêtes d’aménagement de peine à des associations pour alléger la charge de travail des agents du SPIP. Il n’est donc pas nécessaire d’accroître la charge de travail des directeurs des services pénitentiaires d’insertion et de probation.