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Communiqué de presse   | Visite virtuelle panoramique


FICHE TECHNIQUE

Commissaires de l’exposition
Pour les peintures : Giandomenico Romanelli, directeur des Musées de Venise
Claudio Strinati, surintendant des Musées de Rome
Pour les dessins : Anna Lisa Scarpa, historienne d’art, chercheur au CNR

Musée du Luxembourg - 19, rue de Vaugirard - 75006 PARIS
Accès : Métro : Saint-Sulpice, Odéon / RER B : Luxembourg - Autobus : 84, 58, 89 : Musée du Luxembourg, Sénat - Parcs de stationnement : Place Saint-Sulpice, Marché Saint-Germain.

Horaires de l’exposition : Lundi, vendredi, samedi, dimanches (nocturnes) 11 h – 22 h 30
Mardi, mercredi, jeudi, 11 h - 19 h
Ouverture les jours fériés : 1er et 11 novembre, 25 décembre et 1er janvier (11h à 19h).

Catalogue : édité par Skira, 256 pages - 70 illustrations couleurs - 60 en noir et blanc - 39 €.
DVD « Visite de l’exposition » : édité par SVO Art - 23 €.
DVD Junior : édité par SVO Art - prix 19 €.

Partenaires de l'exposition :
JCDECAUX - PARIS MATCH – FRANCE INFO – FIGARO QUOTIDIEN – LCI - METROBUS - MAIRIE DE PARIS - OFFICE DU TOURISME DE PARIS – AEROPORTS DE PARIS – RATP

Prix d’entrée de l’exposition :

Plein tarif : 9 € pour les individuels et groupes adultes.
Tarif réduit 6 € sur justificatif en cours de validité:
jeunes de 8 à 25 ans révolus, groupes scolaires, personnes handicapées, adhérents de la Maison des artistes, professeurs d’Arts plastiques et Arts appliqués munis d’une attestation professionnelle.

Gratuité sur justificatif:
Membres de l'ICOM, enfants de moins de 8 ans accompagnés d’un membre de leur famille, journalistes, guides et conférenciers et professeurs justifiant d’une réservation de groupe auprès des services du musée.

Location d’audioguides : 4,5 €
français, anglais, italien, allemand et espagnol.

 

Véronèse profane

du 22 septembre 2004
au 30 janvier 2005

Musée du Luxembourg

Après Raphaël et Botticelli, le Sénat présente au Musée du Luxembourg une importante exposition consacrée à Paolo Caliari – dit Véronèse –. Pour le XVIème siècle italien, Véronèse est le peintre « profane » par excellence, car il réunit en lui les deux grandes traditions picturales qui marquent en profondeur l’histoire de la peinture profane du Cinquecento: la tradition toscano-romaine et la tradition vénitienne. Véronèse emprunte à l’école romaine le goût de la représentation mythologique et allégorique que Julio Romano (l´élève le plus célèbre de Raphaël) avait apporté à Mantoue; de l’école vénitienne, il tient la splendeur et la magnificence des couleurs qui font de lui l’artiste «royal» dont l’œuvre est destinée à célébrer le bonheur de vivre et à illustrer les merveilles du monde, la beauté des hommes et des femmes.

En somme, Véronèse exprime une vision laïque et progressiste qui, de ce fait, heurte les hiérarchies ecclésiastiques (comme l’attestent nombre de documents et témoignages qui seront largement analysés dans le catalogue de l´exposition), au point d’en faire un véritable symbole de l’art moderne.

L’exposition veut souligner tout particulièrement ce facteur, en laissant de côté le Véronèse peintre d’œuvres religieuses et de retables, non que l’on considère cette activité comme mineure, mais parce que, pour splendide qu’elle soit, elle le caractérise moins. Ce qui ne veut pas dire, bien entendu, que soient exclues les œuvres à sujet biblique, car Véronèse aborde la Bible dans le même esprit que le narrateur «profane», en voulant mettre en évidence les aspects émotifs de la Bible plutôt que ses côtés symboliques et évocateurs comme le feront d’autres artistes vénitiens de son temps.

Véronèse opère la synthèse entre la peinture vénitienne proprement dite et celle de la terre ferme, entre Padoue, Vicence, Vérone, Rovigo, territoires qui abritent aussi de nombreux talents. Véronèse n’est pas vénitien comme Titien ou le Tintoret, et il n’est pas non plus étroitement lié à la culture de l’Europe du Nord comme c’est le cas pour d’autres artistes de la Vénétie, en particulier Jacopo Bassano ou Pordenone. Il est donc la quintessence du grand classicisme qui exalte le dessin et la couleur, la magnificence et la qualité, qui s’attache à organiser de façon grandiose les épisodes peints et à mettre en évidence la profonde conscience de soi des personnages des portraits.

Véronèse représente parfaitement toute une époque, époque de passage de la grande Renaissance au Maniérisme international. Lié à des cercles aristocratiques et humanistes – comme ceux des Grimani, des Barbaro, des Contarini –, il s’est attaché à la recherche d’un coloris somptueux, rythmé, qui exalte la luminosité de l’image, avec des ombres colorées et de précieux effets de tons superposés.

L’exposition entend mettre en relief cette composante assez spectaculaire qui nous fait revivre de multiples facettes de la vie vénitienne vues dans l’optique positive et joyeuse de l’art profane. L’exposition réunira donc une série d’œuvres de Véronèse s’inspirant de sujets mythologiques et allégoriques, à côté de tableaux représentant des héroïnes de la Bible et de portraits historiques.

Commissaires de l’exposition
Pour les peintures
Claudio STRINATI, surintendant des Musées de Rome
Giandomenico ROMANELLI, directeur des Musées de Venise
Pour les dessins
Anna Lisa SCARPA, historienne et chercheur au CNR

L’exposition est réalisée en collaboration avec les
Musei Civici Veneziani