VI. LES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT DES ÉCHANGES

L'ALENA ne constitue pas le seul accord que nous ayons signé ou que nous désirons signer avec d'autres régions du monde. L'accord conclu avec le Chili s'est traduit par une augmentation des échanges bilatéraux de 130 %. En 1995, des accords sont entrés en vigueur avec la Colombie, le Venezuela, le Costa Rica et la Bolivie. D'autres traités sont en cours de négociation avec le Nicaragua, le Salvador, le Guatemala, l'Équateur, le Pérou, Panama, le Belize et le Honduras.

D'autre part, avec l'Union européenne, il existe un désir commun de mener à bien un accord de libre-échange. Pour le Mexique, ce rapprochement obéit à un intérêt stratégique fondé sur la diversification de ses relations internationales. De plus, en raison des liens historiques, culturels, économiques et politiques, l'Europe, et spécialement la France, représente une des régions prioritaires dans la politique extérieure du Mexique. L'Europe a également un poids stratégique en raison de sa participation au commerce et aux investissements mondiaux, ainsi qu'en raison de son niveau d'industrialisation et de développement technologique. L'Europe est le deuxième partenaire du Mexique.

Cet accord serait indispensable pour le rétablissement des échanges entre l'Union européenne et le Mexique. En effet, à la fin des années 80, les importations en provenance de l'Union européenne représentaient 15,5 % du total des importations mexicaines. Aujourd'hui cette proportion est de 8,5 % et tend encore à baisser. La même tendance est observée pour les exportations mexicaines vers l'Union européenne. Pour rétablir la situation, les deux parties ont donc besoin d'outils facilitant et renforçant leur commerce et leurs investissements.

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