Le jeudi 29 mars, le groupe d’amitié France-Asie centrale, que préside le sénateur André Dulait, et l’association France-Turkménistan que préside M. Christian Bourdeille, ont organisé conjointement une réception au Sénat à l’occasion du 20e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Turkménistan et la France, en présence de S. Exc. M. Tchary Niazov, ambassadeur du Turkménistan en France, de plusieurs sénateurs -dont Mme Jacqueline Alquier, présidente déléguée du groupe d’amitié pour le Turkménistan-, de représentants du Quai d’Orsay -dont MM. Éric Fournier, directeur de l’Europe continentale et François Delahousse, sous-directeur Caucase-Asie centrale-, de l’ancien ambassadeur de France au Turkménistan, M. Alain Couanon, et d’un grand nombre de personnalités et de représentants d’entreprises en lien avec le Turkménistan.

Dans son allocution, le Président André Dulait a salué le 20e anniversaire des relations entre la France et un pays encore peu connu dans l’opinion publique française mais dont la culture très ancienne, les ressources en hydrocarbures et la position géostratégique clé dans la région Caspienne et au carrefour du monde turc et de l’Asie centrale destinent à un rôle très important dans les relations internationales du XXIe siècle.

M. Christian Bourdeille a salué les relations culturelles et économiques tissées avec le Turkménistan, et a remercié, tant le groupe d’amitié du Sénat que l’ambassade du Turkménistan ou le Quai d’Orsay pour leur soutien actif et sympathique à l’action de son association.

M. Éric Fournier a illustré par différents exemples la vivacité des échanges économiques entre le Turkménistan et de grandes entreprises françaises, rappelant que la récente visite à Ashgabat du secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur, M. Pierre Lellouche, avait permis d’initier ou de conclure un certain nombre de projets ambitieux entre nos deux pays.

S. Exc. M. Tchary Niazov a évoqué l’accès à l’indépendance du Turkménistan en 1991 et les progrès significatifs obtenus depuis lors, soulignant qu’en vingt ans, son pays avait posé les bases d’un développement économique et social appelé à s’accélérer les prochaines décennies, notamment grâce aux ressources d’exploitation du gaz. Il a toutefois rappelé que ce développement ne reniait rien d’une culture millénaire à laquelle les Turkmènes entendaient rester fidèles, par exemple l’attachement profond qu’ils portent aux chevaux Akhal Teke. Il s’est enfin félicité de l’amitié ancienne et de l’excellente coopération franco-turkmènes, souhaitant qu’elles se renforcent et s’étendent à de nouveaux domaines dans les prochaines années

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