Le mercredi 27 juin 2012, l’ambassadeur du Liban à Paris, M. Boutros Assaker s’est exprimé devant le groupe d’amitié France Liban du Sénat à l’invitation de son président, M. Jean Germain.
L’ambassadeur a livré son analyse sur la situation régionale marquée par les violences en Syrie, et les répercussions de ce conflit au Liban. Il a souligné que même si les récents heurts intervenus dans le nord du pays, dans la région de Tripoli, ont pu susciter une réelle inquiétude, les Libanais conservent le souvenir des sombres années de guerre civile qui agit comme un garde-fou à toute velléité de pousser plus loin les conflits. Il a indiqué que ces affrontements avaient mis aux prises des personnes réagissant au sort de membres de leurs communautés vivant en Syrie.
Il a rappelé que, depuis le début du conflit, plusieurs milliers de réfugiés Syriens avaient été accueillis au Liban tout en soulignant que cette question était d’une grande sensibilité dans un pays qui a beaucoup fait pour l’accueil des réfugiés palestiniens.
L’ambassadeur a observé que dans ce contexte le Président de la République libanaise a souhaité la réouverture de réunions dites du « dialogue national » entre les différentes composantes de la classe politique. Il a en outre indiqué que le Président de la République libanaise pourrait effectuer prochainement une visite en France.
MM. René Beaumont, Jacques Berthou, Mme Marie-Thérèse Bruguière, MM. Yves Daudigny, Jean-Claude Frécon, Jean Germain, Mme Christiane Kammermann, MM. Gérard Larcher, Jean-Yves Leconte, Antoine Lefèvre, Philippe Marini, Aymeri de Montesquiou, Albéric de Montgolfier et Jean-Pierre Vial, sénateurs, assistaient à cette rencontre.
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