Madame la Vice-Présidente, chère Isabelle Debré
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, chers collègues membres de la délégation,
Monsieur le Président-directeur général de Public Sénat,
Monsieur Gilles Leclerc,
Mesdames, Messieurs les membres du Conseil d’administration,
Mesdames, Messieurs,

C’est un plaisir pour moi d’être présent ce matin parmi vous, non loin du studio de Public Sénat, à l’occasion de la prise de fonction de son nouveau président-directeur général. Le 15 avril dernier, le Bureau du Sénat a, en effet, choisi le dirigeant de cette chaîne dont il est l’actionnaire, pour les trois années à venir, à l’issue d’une procédure de sélection, dont je rappelle, qu’elle s’appuie sur deux principes, la transparence et la mise en concurrence et je voudrais remercier Isabelle Debré et les Membres de la délégation.

Je voudrais, tout d’abord, profiter de ce moment convivial pour exprimer mes remerciements à  Gilles Leclerc pour le travail  accompli à la tête de Public Sénat au cours des deux mandats qui vous ont été confiés par le Bureau du Sénat.

Je rappellerai qu’il m’était revenu, avec Catherine Tasca, en juin 2009, de proposer votre nomination à la tête de Public Sénat, et que c’est mon successeur qui, en avril 2012, vous a confirmé dans ses fonctions. Vous avez donc connu, au cours de ces six années, deux présidents du Sénat et deux majorités sénatoriales.

 Il vous avait été confié, en 2009, la lourde tâche d’assurer la « meilleure succession » de Jean-Pierre Elkabbach, premier président-directeur général de Public Sénat. Nous vous avions chargé de poursuivre cette aventure singulière que représentait, en décembre 1999, la création d’une chaîne parlementaire dans le paysage audiovisuel français. Je m’en souviens ; j’étais membre du Bureau du Sénat lorsque cette décision a été prise.
Cette chaîne ne vous était cependant pas inconnue lorsque vous prenez sa direction, puisque vous en étiez, dès sa création, un des collaborateurs.

Vous avez aussi été un témoin très privilégié des évolutions du Sénat sur ces quinze dernières années, qu’il s’agisse des nouvelles modalités du travail parlementaire mais aussi des nouveaux visages des sénatrices et sénateurs. C’est un Sénat ouvert sur la société française, le Monde et sur l’actualité que vous avez présenté à nos concitoyens.  

Aujourd’hui, c’est à vous, Emmanuel Kessler, qu’il revient d’assumer cette responsabilité et de relever le défi. Le Bureau du Sénat vous a ainsi fait l’honneur de succéder à Gilles Leclerc à la tête de cette chaine à laquelle tous les sénatrices et sénateurs sont fortement attachés. Il me tient à cœur de vous le rappeler. Mais je ne vous apprends rien. Vous connaissez à la fois la chaîne dont vous prenez la direction mais aussi cette maison, le Sénat.

En effet, votre visage et votre voix, tout comme votre talent, sont bien connus dans les couloirs du Sénat et les studios de Public Sénat, puisque vous avez rejoint la chaîne dès 2003.

Vous ne l’avez d’ailleurs quitté que pour un court intermède durant lequel vous avez mis vos compétences au service de la chaîne LCI. Vous voici donc de retour.

Je vous souhaite donc beaucoup de succès et de réussite dans ces nouvelles fonctions. De grands chantiers vous attendent : programmation, numérique, synergies avec LCP-AN, économies budgétaires.

Je n’oublierai pas de dire que dans cette mission, vous aurez à gérer des équipes, c’est souvent un exercice difficile, parfois bien plus compliqué que le commentaire de l’actualité.  


Mesdames et messieurs les personnels de Public Sénat, permettez-moi de reprendre l’expression d’Emmanuel Kessler lors de son audition publique : vous êtes le « socle solide » de cette chaîne. Or le socle, c’est la base sur laquelle repose toute construction, et donc l’identité de la chaîne Public Sénat. Je saisis à nouveau cette occasion pour réaffirmer mon attachement à une société de programmes spécifique pour le Sénat. Public Sénat, c’est aussi l’illustration médiatique de la défense du bicamérisme. C’est une responsabilité que nous partageons.

Je forme donc le vœu que Public Sénat soit un « levier puissant pour amplifier le rôle du Sénat dans la démocratie », mais aussi les « yeux et les oreilles » des territoires, chers à notre institution, pour rappeler l’ambition qui est la vôtre, Monsieur Kessler.

Je vous remercie.