Question de M. MIROUDOT Michel (Haute-Saône - U.R.E.I.) publiée le 26/03/1987

M.Michel Miroudot appelle l'attention M. le ministre de la culture et de la communication sur la défense du patrimoine lyrique français relevant de l'Opéra-Comique et de l'opérette. Il lui demande si des études de marché ont été conduites sur le public potentiel de ce genre musical. Au moment où la construction de l'opéra de la Bastille invite à réfléchir à la redistribution des tâches entre les établissements lyriques parisiens actuels et futurs, n'est-il pas opportun de reconsidérer la vocation de la salle Favart au sein de l'établissement public de l'Opéra de Paris. Ne pourrait-elle pas être consacrée à la défense de l'Opéra-Comique français, ce qui impliquerait la reconstitution d'une troupe permanente, l'affectation d'un orchestre propre, une programmation séparée, et, corrélativement, une gestion marquée par une certaine autonomie administrative et budgétaire.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 30/07/1987

Réponse. -Des études de marché effectuées sur le genre lyrique en général, et sur l'opérette et l'opéra-comique français en particulier, ont montré un net élargissement du public et son désir d'assister à des manifestations lyriques plus nombreuses. Il est certain que l'ouverture d'une grande salle à la Bastille, qui concourra à une meilleure diffusion de l'art lyrique, nécessitait une réflexion approfondie sur la vocation de chacune des salles parisiennes accueillant des représentations lyriques. Cette mission a été confiée à M. Raymond Soubie, président du conseil d'administration du Théâtre national de l'Opéra de Paris, qui vient de faire connaître ses conclusions. Le Gouvernement, sur la base de cette étude, prendra, dans les délais qui s'imposent, des décisions quant au mode de gestion et à l'affectation des salles qui relèvent de sa tutelle directe.

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