Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOC) publiée le 14/05/1987

M.Roland Courteau expose à M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi que les communes ont la possibilité de conclure avec l'Etat des programmes locaux d'insertion des femmes (P.L.I.F.) qui permettent entre autre aux femmes isolées et sans ressources, de bénéficier d'un emploi momentanément rémunéré et d'une formation. Cette mesure mise en place en 1985, reconduite donc en 1987, est d'une absolue nécessité pour les femmes les plus démunies. Cependant le nombre de prises en charge prévu pour le Languedoc-Roussillon a été fixé à 100 et cette dotation est nettement insuffisante par rapport aux besoins. Il est donc nécessaire de prévoir pour 1988 une augmentation très sensible des effectifs et du financement. Il lui demande s'il envisage de prendre des mesures en ce sens.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 06/08/1987

Réponse. -Le ministre des affaires sociales et de l'emploi rappelle à l'honorable parlementaire que les programmes locaux d'insertion des femmes ont été mis en place non en 1985 mais en 1986, par les circulaires des 29 janvier et 13 juin 1986, et reconduits en 1987 par la circulaire du 3 février 1987. En 1986, seulement 1 485 femmes ont pu bénéficier de ce dispositif, en raison des difficultés de sa mise en place. Par contre, en 1987 un véritable élan a été donné par les pouvoirs publics dans le cadre du plan de lutte contre le chômage de longue durée : 5 000 femmes devraient en 1987 bénéficier de ces programmes. Les enveloppes financières actuelles ont été calculées par rapport au nombre indicatif de bénéficiaires. Une " réserve nationale " est constituée à l'administration centrale en vue de faire face, en cours de gestion, aux demandes complémentaires de certaines régions dont éventuellement la région Languedoc-Roussillon.

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