Question de M. CAZALET Auguste (Pyrénées-Atlantiques - RPR) publiée le 18/06/1987

M.Auguste Cazalet expose à M. le ministre de l'agriculture que l'élevage italien est frappé par une épizootie de fièvre aphteuse depuis plus de deux ans. Etant donné le risque encouru par les troupeaux frontaliers et ceux qui transhument de se trouver en contact avec des cheptels italiens, et donc de contacter cette maladie, ce qui entraînerait la fermeture immédiate de nos frontières et serait catastrophique pour nos éleveurs, il lui demande quelles mesures il envisage de prendre afin de protéger les cheptels ovin et bovin.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 10/09/1987

Réponse. -L'évolution de la situation épidémiologique de la fièvre aphteuse en Italie a fait l'objet, au cours des trois dernières années, d'un suivi attentif de la part des services vétérinaires français qui ont appliqué avec rigueur et efficacité les mesures sanitaires requises notamment aux postes d'inspection en frontière. En ce qui concerne la création d'un cordon sanitaire par immunisation préventive des animaux des espèces sensibles exposés à la contagion, la Communauté économique européenne a, par décision en date du 20 juillet 1987, suivi les propositions faites par notre Gouvernement ; elle a accepté de participer à hauteur de 50 p. 100 aux dépenses engagées par la France en 1987 pour la fourniture des vaccins et l'exécution des vaccinations des ovins et caprins de plus de trois mois et des bovins de plus de quatre mois non vaccinés au cours de la campagne de prophylaxie et stationnant sur les alpages frontaliers. Une telle couverture vaccinale exceptionnelle est de nature à pallier d'éventuels risques de contagion liés à la transhumance des animaux. Toutefois, sa réalisation pratique, pour être efficace, nécessite que les intéressés et en particulier les groupements de défense sanitaire des départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de la Savoie et de la Haute-Savoie, collaborent activement avec l'administration. Dès réception de la décision précitée, toutes instructions utiles ont été données aux directeurs des services vétérinaires des départements concernés par la mise en place de cette opération.

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