Question de M. MERIC André (Haute-Garonne - SOC) publiée le 22/10/1987

M.André Méric attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les difficultés rencontrées à l'occasion de la rentrée 1987. Elle a été marquée par un afflux d'élèves important dans les lycées non compensé par la création du nombre de postes d'enseignants nécessaire à un maintien des taux d'encadrement. Dans les lycées, comme dans de nombreux collèges touchés par des suppressions de postes, les enseignants se sont retrouvés devant des classes plus chargées, ce qui ne peut qu'entraîner des difficultés pour conduire tous les élèves à une scolarité réussie. La rentrée 1987 a été également l'occasion de la mise en lumière de deux problèmes très graves : le manque de locaux pour accueillir l'afflux de nouveaux élèves dans les lycées ; les difficultés de recrutement des enseignants de second degré. Pour 5 546 postes en 1975, il y avait 51 428 inscrits et 5 453 admis. Pour 5 802 postes en 1987, il y a eu 26 584 inscrits et seulement 4 231 admis. Or, sur ces deux problèmes, le projet de budget 1988 n'apporte aucune réponse satisfaisante concernant les crédits consacrés aux constructions scolaires ou la revalorisation du métier d'enseignant. De plus, le faible nombre de postes créés en lycée face aux effectifs attendus débouchera inévitablement sur une nouvelle dégradation des taux d'encadrement. Les classes surchargées vont donc encore se multiplier à la rentrée 1988. Il lui demande les mesures qu'il compte prendre pour mettre fin à une situation de gravité exceptionnelle.

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La question est caduque

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