Question de M. LEGRAND Bernard (Loire-Atlantique - G.D.) publiée le 14/01/1988

M. Bernard Legrand prie M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et de la privatisation, chargé du budget, de bien vouloir dresser un bilan de la modernisation et de l'informatisation des activités du P.M.U. (Pari mutuel urbain). Il lui demande quelles mesures il compte prendre ou mettre à l'étude pour augmenter le nombre de points de vente et proposer des jeux simples, contrastant avec la complicité du " derby " dont on pouvait aisément prévoir l'échec.

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Transmise au ministère : Agriculture


Réponse du ministère : Agriculture publiée le 24/03/1988

Réponse. -Les ressources de l'institution des courses proviennent pour la majeure partie du prélèvement alloué aux sociétés de courses sur le Pari mutuel et plus particulièrement sur le Pari mutuel urbain. Depuis plusieurs années, l'évolution des enjeux restait en dessous de l'érosion monétaire et l'exercice 1985 s'est même soldé par une baisse de 2,24 p. 100 en francs courants du chiffre d'affaires du Pari mutuel urbain. Face à une telle situation, les pouvoirs publics ont incité l'Institution des courses à élaborer un plan de redressement. C'est dans ce cadre que sont intervenues la modernisation et l'informatisation du Pari mutuel urbain (88 p. 100 des points de vente prenant les paris avant la réunion étaient informatisés au 1er janvier 1988 et leur informatisation sera terminée à la fin du mois de mars 1988) afin de favoriser la progression des enjeux, le développement du nombre des points de vente (actuellement près de 6 500, mais ce nombre devrait êtreporté à 7 500 à la fin de 1989) la création de nouveaux jeux simples et bien acceptés par la clientèle (tel que le Quarté Plus), une grande souplesse au niveau de l'enregistrement des paris (prise de paris la veille) et des possibilités élargies en matière de jeux (tiercé et quarté sur la même course). Ce plan de redressement a été accompagné d'une politique commerciale dynamique mais aussi des mesures indispensables à la réduction du taux de gestion du Pari mutuel urbain, qui a été stabilisé en 1987. En outre, l'Etat a accepté d'abandonner une partie de ses prélèvements au profit des sociétés de courses. Les premiers résultats obtenus se sont traduits par un redressement et un développement du chiffre d'affaires du Pari mutuel urbain de plus de 1,43 p. 100 en 1986 et de plus 4,94 p. 100 en 1987, ce qui semble, sans optimisme exagéré, encourageant pour les années à venir.

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