Question de M. BÉCART Jean-Luc (Pas-de-Calais - C) publiée le 29/12/1988

M. Jean-Luc Bécart expose à M. le ministre des transports et de la mer que de bonnes raisons existent pour maintenir et renforcer le pavillon français sur le trafic maritime trans-Manche. Le nombre d'emplois directs (un millier dont 650 marins sur la zone Calais-Dunkerque) , l'importance du chiffre de passagers, de véhicules et de wagons transportés, les heureux effets pour l'économie locale (15 milliards de francs de chiffre d'affaires pour le seul port de Calais) nécessiteraient que soient agrandies les capacités d'accueil des navires existants (Côte d'Azur et Champs Elysées) et construits deux nouveaux ferries de grande taille. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui indiquer ce que le Gouvernement envisage de faire pour développer le pavillon français sur le trafic maritime trans-Manche.

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Transmise au ministère : Mer


Réponse du ministère : Mer publiée le 25/05/1989

Réponse. - Les préoccupations exprimées par l'honorable parlementaire au sujet de l'importance du trafic maritime transmanche du point de vue de l'emploi et de l'activité économique dans les départements limitrophes rejoignent celles du ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer ainsi que du ministre délégué chargé de la mer. C'est pourquoi, au début de l'année, il a été confié à M. Pierre Léonard, inspecteur général et président du Conseil supérieur de la marine marchande, une mission d'étude et de réflexion afin que soit maintenue la présence du pavillon et des marins français à des conditions économiques acceptables. Cette mission, engagée d'une manière coordonnée avec celle qui est confiée à M. Le Drian sur l'avenir de la marine marchande, doit conduire très prochainement à l'élaboration d'un rapport sur les conclusions duquel pourront être prises les mesures allant dans le sens souhaité.

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