Question de M. LOMBARD Maurice (Côte-d'Or - RPR) publiée le 16/03/1989

M. Maurice Lombard attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer sur le sentiment de dévalorisation sociale qui se développe chez les 7 000 techniciens de l'équipement, lesquels considèrent que leur qualification professionnelle est insuffisamment reconnue. Recrutés sur la base d'un baccalauréat C complété par au moins deux années d'études supérieures, les techniciens suivent, en plus, un enseignement spécifique à l'Ecole nationale des techniciens de l'équipement. En début de carrière, ils se retrouvent généralement en poste dans la région parisienne, l'Est ou le Nord de la France avec un salaire de 5 200 francs qui atteint 8 000 francs après quarante années de service, alors que l'administration aura exigé d'eux une polyvalence étendue et une disponibilité permanente aux services de l'Etat et des collectivités locales. Il résulte de cette situation un désintérêt inquiétant pour le métier de technicien des travaux publics de l'Etat. Il lui demande quelles mesures il entend prendre pour revaloriser cette profession et enrayer ainsi ce processus.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 27/04/1989

Réponse. - Etant donné les nouvelles qualifications exigées par la modernisation des services du ministère de l'équipement, du logement, des transports et de la mer, la place et le rôle de certains corps de cette administration doivent être repensés. En ce qui concerne les techniciens des travaux publics de l'Etat, des réflexions sont d'ores et déjà engagées sur les perspectives d'évolution et de réforme possible de leur situation.

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