Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 25/02/1993

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre des postes et télécommunications sur les menaces qui pèsent sur l'organisation d'un service public dans l'étude et la programmation d'une modification fondamentale de la présence postale, notamment en zone rurale. Les seuls arguments avancés sont basés sur le coût et la rentabilité, et cela au moment où Gouvernement et services publics multiplient les études, les réunions, les publications destinées à lutter contre le désert français, à assurer la présence des services publics au milieu de nos populations rurales. Depuis longtemps, l'aménagement du territoire, particulièrement dans nos campagnes, a pris l'allure d'un déménagement. Souvent, La Poste est le dernier service public en milieu rural, où il n'a pas toujours été possible de moderniser les petits bureaux (ce qui a pu être une raison de la baisse du trafic). S'il y a un coût, il est des moments où le service public n'a pas de prix et il convient de demander à la nation de faire l'effort nécesaire de maintenir La Poste en milieu rural. C'est un devoir de solidarité. Il lui demande, en conséquence, de revoir l'étude en cours et de maintenir les bureaux de poste, facteurs de vitalité de nos villages.

- page 308


La question est caduque

Page mise à jour le