Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - RI) publiée le 22/07/1993

M. Pierre-Christian Taittinger attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le dossier pesant, qui reste toujours d'actualité, de l'échec scolaire. Depuis 1970, des efforts ont été engagés pour répondre à cette angoissante situation qui représente dans notre pays la source principale de l'inégalité. Des personnels compétents et dévoués ont tenté à la fois de soutenir l'enfant et de le réconcilier avec l'école. Il s'agit d'une tâche difficile, ingrate, qui demande la continuité. Il convient donc aujourd'hui, certes, de tenir compte de l'évolution indispensable de la mise en place des réformes, mais aussi de maintenir une aide spécialisée de qualité. Il faut faire de cette action une priorité, en sachant s'en donner les moyens.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 09/09/1993

Réponse. - L'aide aux élèves en difficulté constitue une priorité réaffirmée dont la mise en oeuvre est plus que jamais poursuivie. Les projets d'école qui découlent de la loi d'orientation ont pour objet de définir et de structurer les aides dont doivent bénéficier les élèves en difficulté. Pour compléter les mesures prises par les équipes pédagogiques, les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (circ. no 90-082 du 9 avril 1990) se sont mis en place progressivement. Chaque département développe et renforce un dispositif cohérent d'aides aux élèves en difficulté dont la finalité essentielle est la prévention des difficultés scolaires. L'action des réseaux d'aides s'attache notamment à la prévention dès l'école maternelle. Les moyens dont ils disposent sont en progression constante. Ils sont passés de 11 600 emplois d'instituteurs ou professeurs des écoles spécialisées en 1991-1992 à 12 300 en 1992-1993. Un effort est parallèlement accompli en matière de formation des personnels assurant ces aides spécialisées. L'ouverture de nouveaux lieux de formation et de nouvelles options dans les centres existants permettra, dès la rentrée de 1993, un accroissement du nombre de candidatures aux stages de spécialisation. Une priorité absolue est également donnée à l'apprentissage de la lecture et une importance toute particulière accordée au cycle des apprentissages fondamentaux.

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