Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 28/06/1995

M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'insertion professionnelle sur l'inexistance en pratique d'un véritable enseignement dans les lycées durant le troisième trimestre : seize jours de cours au total et en moyenne pour les élèves de seconde, première et terminale avant le début des épreuves du baccalauréat. Malgré les très nombreux rapports sur cette question des rythmes scolaires, les déclarations de bonnes intentions et les vives résolutions que le ministre et ses services rappellent chaque année et jusqu'à récemment, il constate qu'il n'a toujours pas été mis fin aux perturbations du calendrier scolaire. Il le déplore vivement et insiste sur les conséquences désastreuses de cette situation. Il lui rappelle que la transformation des salles de cours en salles d'examen dès le début du mois de juin, pour répondre aux exigences des nouvelles normes en matière d'organisation et de lutte contre les fraudes, oblige à libérer les lycéens dès cette période faute de places. Les programmes d'éducation à jamais inachevés, les jeunes livrés à eux-mêmes, sans lieux d'accueil, en particulier dans les zones sensibles et prioritaires, reflètent un laisser-aller aux graves implications sociales. Ignorer les conséquences du bouleversement du calendrier scolaire en période d'examen c'est rendre caduque avant même sa présentation toute réforme du contenu des programmes. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures concrètes il envisage de mettre en oeuvre afin que soit définitivement respecté ce calendrier et s'il compte, dans le cadre du référendum annoncé, porter l'attention sur ce sujet. Enfin, il souhaite connaître quelles sont les dispositions transitoires et immédiates projetées afin d'accueillir jusqu'au terme de l'année scolaire les jeunes élèves désoeuvrés.

- page 681


La question a été retirée

Page mise à jour le