Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 27/07/1995

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de l'aménagement du territoire, de l'équipement et des transports sur les habitudes prises par les directions départementales de couvrir des kilomètres de routes de gravillons, ce qui est cause ou d'accidents ou de bris de pare-brise. Certes, ces opérations réclament un temps propice, mais peuvent être évitées au moment des départs ou retours de vacances.

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Réponse du ministère : Aménagement du territoire publiée le 21/09/1995

Réponse. - La technique des enduits superficiels présente de multiples avantages : d'une part, pour l'entretien des chaussées à trafic faible ou moyen, particulièrement aux plans de la sécurité des usagers grâce à l'amélioration de l'adhérence et de la conservation du patrimoine par l'étanchéité du revêtement, et, d'autre part, au plan financier. Au regard de ces avantages, les inconvénients s'estompent progressivement grâce à l'amélioration des techniques et des matériaux. Le rejet inévitable des gravillons excédentaires se produit désormais essentiellement en phase de travaux. Des solutions d'aspiration permettent de supprimer les gravillons roulant quelques heures après la mise en oeuvre et se développent au prix certes d'un accroissement des coûts. Pour ces raisons, la technique des enduits superficiels est logiquement prisée par les différents gestionnaires de réseaux pour l'entretien de leurs chaussées, qu'il s'agisse de l'Etat ou des collectivités locales. En ce qui concerne l'Etat, l'emploi de cette technique reste limité aux routes nationales les moins fréquentées et, en ce cas, le recours aux procédés d'aspiration est quasi systématique, ce qui limite fortement les désagréments subis par les usagers de la route. En périodes de réalisation des enduits superficiels, des dispositions sont prises afin de limiter les chantiers lors des grandes migrations. Certains jours, les axes les plus importants sont même classés " hors chantier ", c'est-à-dire qu'il est interdit d'effectuer des travaux qui en réduiraient la capacité. Toutefois, en raison des contraintes fortes d'exécution qui pèsent sur cette technique (température, hygrométrie), la période favorable à la réalisation des chantiers est réduite, généralement du 15 mai au 15 septembre, ce qui ne permet donc pas d'écarter totalement la période estivale.

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