Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 31/10/1996

M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur une réaction de la Nouvelle-Zélande à la suite d'une possible immersion à Mururoa de ferrailles résultant du démontage des installations de notre centre de tir. Plusieurs organisations néo-zélandaises représentant notamment Green Peace ont imaginé que ces ferrailles pourraient se révéler radioactives. Des experts mettent en cause l'impartialité de l'agence de Vienne et demanderaient son contrôle par une commission scientifique indépendante. Compte tenu du climat post-électoral en Nouvelle-Zélande, il paraît souhaitable de réagir à ces allégations. Serait-il donc possible de connaître le point de vue de la France sur ce sujet ?

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Réponse du ministère : Défense publiée le 05/12/1996

Réponse. - Les différents points évoqués par l'honorable parlementaire appellent les réponses suivantes : 1) L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), implantée à Vienne, est une organisation intergouvernementale créée en 1957 sous l'égide de l'Organisation des nations unies. Dans le cadre de ses missions, elle favorise et encourage l'utilisation pacifique de l'énergie atomique dans le monde entier. Dans ces conditions, l'impartialité et le rôle de l'AIEA ne sauraient être remis en cause. 2) Le ministre de la défense tient à préciser que les opérations de démantèlement du Centre d'essais du Pacifique se déroulent dans le respect des conventions internationales qui traitent de la protection du milieu marin. Aucun déchet radioactif n'est déversé en mer ou dans le lagon de l'atoll de Mururoa.

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