Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 23/10/1997

Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur le statut des ouvriers d'entretien de l'éducation nationale. Elle lui fait remarquer que le niveau d'exigence requis par ce métier à part entière s'est singulièrement élevé depuis la mise en place de formations et de diplômes spécifiques. Elle lui demande s'il n'envisage pas de valoriser ce métier et de sanction sur la qualification nouvelle des agents en créant, dans le corps des ouvriers professionnels de l'éducation nationale, une spécialité d'ouvriers d'entretien des surfaces.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 25/12/1997

Réponse. - Dans le cadre du protocole conclu le 9 février 1990 sur la rénovation de la grille des classifications et des rémunérations des trois fonctions publiques, le pied de corps des ouvriers d'entretien et d'accueil est passé de l'échelle 1 à l'échelle 2 et de la catégorie D à la catégorie C. De ce fait, le recrutement par concours devenait la règle pour les ouvriers d'entretien et d'accueil comme pour tous les corps de catégories C. Compte tenu de l'évolution des métiers exercés, une réforme de structure a été engagée qui a permis à ces personnels d'être reclassés à des niveaux indiciaires supérieurs et de connaître des perspectives de carrière plus intéressantes. Les formations suivies par les ouvriers d'entretien et d'accueil au cours de leur carrière peuvent effectivement leur permettre d'accéder par le jeu de la promotion interne au corps des ouvriers professionnels dans des spécialités déjà existantes. Il n'est donc pas envisagé actuellement de créer une spécialité d'ouvrier d'entretien des surfaces.

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