Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 01/10/1998

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la constatation faite à la page 54 du rapport général 1998 de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale (IGAEN) que les bacheliers du baccalauréat professionnel ont " un avenir professionnel incertain ". Il lui demande quelle est sa réaction face à cette constatation et si des mesures sont envisagées afin d'inciter tous les lycées professionnels à organiser un suivi de leurs anciens élèves.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 10/12/1998

Réponse. - Les baccalauréats professionnels ont été créés en 1985, afin de conduire les jeunes à une insertion immédiate sur le marché de l'emploi. Le développement des baccalauréats professionnels, qui s'est accompagné d'un effort de diversification de l'offre de formation, témoigne de l'intérêt que présente cette voie de formation pour les élèves et les entreprises. L'enseignement professionnel permet, en effet, une bonne insertion sur le marché de l'emploi, ainsi que le confirment les statistiques disponibles. En mars 1997, 73 % des diplômés de l'enseignement secondaire (CAP, BEP, baccalauréat professionnel) ont un emploi dans les cinq ans, à compter de la date de fin de leurs études. Les bacheliers professionnels, issus des spécialités industrielles, s'insèrent mieux que les jeunes qui, dans le secteur des services, connaissent une situation professionnelle moins favorable. IL n'en demeure pas moins, ainsi que le souligne le rapport de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale, qu'un effort nouveau de revalorisation de l'enseignement professionnel doit être réalisé. La réforme des lycées doit permettre de donner une nouvelle dynamique à l'enseignement professionnel en améliorant son image et en développant la connaissance des métiers.

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