Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 05/10/2000

M. Louis Souvet salue la mise sur pied d'une force européenne de réaction rapide forte de quinze brigades, c'est-à-dire 60 000 hommes permettant ainsi à l'Union européenne d'assumer ses responsabilités dans la gestion des crises. Il demande à M. le ministre de la défense compte tenu des restrictions budgétaires dont les forces armées françaises vont être affectées, combien le ministère de la défense pourra mettre à la disposition de la force européenne de forces de réaction rapide.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 30/11/2000

Réponse. - Lors du sommet de Cologne (3-4 juin 1999), les Etats membres de l'Union européenne (UE) ont pris l'engagement de donner à l'UE les capacités lui permettant d'entreprendre l'ensemble des missions dites de Petersberg définies dans le traité d'Amsterdam. Au cours du sommet d'Helsinki (décembre 1999), ces Etats se sont fixés comme objectif global d'être en mesure, d'ici à 2003, de déployer en soixante jours et sur une durée au moins égale à un an, une force de réaction rapide, si besoin, de l'importance d'un corps d'armée, soit au total, pour la composante terrestre, de l'ordre de 50 000 à 60 000 hommes. Cette force devra être militairement autosuffisante et, en particulier, être dotée des capacités nécessaires de commandement, de contrôle et de renseignement. Elle devra également posséder les éléments aériens et navals nécessaires, pour lesquels les objectifs se situent aux alentours de 300 à 350 avions de combat et de 80 bâtiments. Dans ce cadre, la France a décidé de contribuer à cet objectif collectif en participant, à hauteur de 15 à 20 %, aux moyens de cette force de réaction rapide interarmées.

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