Question de M. VASSELLE Alain (Oise - RPR) publiée le 14/12/2000

M. Alain Vasselle attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur les légitimes inquiétudes exprimées par bon nombre de masseurs-kinésithérapeutes. En effet, ceux-ci rencontrent de graves difficultés professionnelles à la suite de la mise en place des quotas de soins. Ceux-ci étant en constante diminution, leurs actes seront limités à 45 000 en 2001, soit environ 300 actes en moins. Cette situation entraîne des conséquences préoccupantes pour l'avenir de nombre de cabinets de masseurs-kinésithérapeutes. Cette situation sera ingérable en cas d'épidémie soudaine et imprévue compte tenu de sa rigidité dans la délivrance de soins aux personnes. Ainsi, les masseurs-kinésithérapeutes n'assumeront plus prochainement les soins d'urgence respiratoires alors que ces soins sont reconnus comme étant les plus efficaces pour cette pathologie. De plus, leur coût financier est de trente fois inférieur à celui d'une journée d'hospitalisation. Placer les professionnels et les patients dans une telle situation n'est pas compréhensible. Cela donne le sentiment d'une gestion bureaucratique ne tenant pas compte de la situation vécue au plan local dans la pratique quotidienne des soins. En conséquence, il la remercie à l'avance de bien vouloir lui indiquer la position ministérielle face à cette question et lui préciser les perspectives d'avenir professionnel pour les masseurs-kinésithérapeutes.

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La question est caduque

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