Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 06/02/2003

M. Marcel Vidal rappelle à l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales la question n° 1473 relative à la politique oléicole menée par la France en matière de concurrence internationale. Il souhaiterait avoir l'avis du Gouvernement concernant la stratégie des niches (qualité, typicité), retenue pour la production oléicole française, face à la concurrence européenne et mondiale, ainsi que sur la nécessité et l'opportunité d'aller vers une politique de production française 100 % AOC dans ce domaine.

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Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales publiée le 15/05/2003

Le ministre est conscient de l'importance du secteur oléicole pour sa contribution à l'économie et au renforcement des exploitations agricoles de certaines régions, par le développement d'une production de qualité, pour son rôle dans le maintien des paysages traditionnels et dans la prévention des incendies de certains massifs en utilisant les oliviers comme coupures vertes. Petit pays producteur, la France a fait le choix de valoriser la qualité et la typicité des produits par le biais des appellations d'origine. Ainsi, 8 appellations d'origine contrôlée (AOC) portant sur les produits " olives " et " huiles d'olive " sont reconnues. Leur demande de reconnaissance en appellation d'origine protégée (AOP) a également été acceptée au niveau communautaire. Il s'agit des AOC : olives noires de la vallée des Baux de Provence, olives cassées de la vallée des Baux de Provence, olives de Nice, olives noires de Nyons, huile d'olive d'Aix-en-Provence, huile d'olive de Haute-Provence, huile d'olive de la vallée des Baux de Provence, huile d'olive de Nyons. Par ailleurs, sont en cours d'instruction à l'Institut national des appellations d'origine (INAO) : huile d'olive de Corse et/ou olive de Corsica, olive de Nîmes, huile d'olive de Nîmes.

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