Question de Mme SCHILLINGER Patricia (Haut-Rhin - SOC) publiée le 21/12/2006

Mme Patricia Schillinger attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur l'arrêté du 6 janvier 1962 stipulant qu'en dehors des épilations à la pince ou à la cire, les épilations doivent être pratiquées exclusivement par des docteurs en médecine.
Aujourd'hui, non seulement les techniques ont largement évolué, mais une formation professionnelle spécialisée et adaptée ponctue les différents diplômes exigés par la profession, alors même que le CAP n'était pas obligatoire à la rédaction dudit arrêté. Il est indéniable que l'esthéticienne française est l'une des mieux formée en Europe, et elle se retrouve pourtant privée d'une clientèle féminine très au courant des dernières techniques d'épilation (lampe flash et lumière pulsée). Cette situation est totalement discriminatoire pour toute la profession d'esthéticienne, surtout dans nos régions frontalières où la clientèle n'hésite pas à franchir les frontières pour y bénéficier des prestations de pointe au risque, à terme, de vider les salons esthétiques français.
Elle lui demande, par conséquent, s'il envisage de modifier cet arrêté devenu obsolète en l'adaptant à l'évolution des techniques d'aujourd'hui, afin de ne pas pénaliser la profession en autorisant les esthéticiennes françaises diplômées à utiliser les techniques modernes qu'elles maîtrisent parfaitement.

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La question est caduque

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