Question de M. SIGNÉ René-Pierre (Nièvre - SOC) publiée le 08/11/2007

M. René-Pierre Signé attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Paris à Lyon avec barreau de dérivation sur Clermont en passant par l'Indre et le Cher. S'il en croit les conclusions avancées, Nevers sera évité et ainsi le département de la Nièvre serait, une fois encore, exclu des grands axes de communication.

En effet, l'autoroute A 6 le contourne par l'est et l'autoroute A 71 par l'ouest. La route nationale 7 fut, de tout temps, empruntée pour se rendre de Paris à Lyon. Elle a toujours représenté l'itinéraire habituel et fût, à l'époque, chantée par Charles Trénet. Sa mise à l'écart, pour des raisons assez obscures, a toujours été jugée comme une décision inique et probablement politique. Ce n'est qu'après de longues et difficiles négociations et grâce à M. Pierre Bérégovoy, qu'il a été possible d'obtenir la réalisation de l'autoroute A 77 de Paris à Nevers. Mais Nevers reste son point d'arrêt et sa prolongation toujours repoussée, sans doute aux calendes grecques.

Quant à l'électrification de la ligne Paris-Clermont, elle n'a pu être réalisée que tardivement et grâce à la ténacité des élus.

Il serait donc normal que Nevers ne soit pas écarté du tracé de la nouvelle ligne TGV. Ce serait, en outre, une décision de saine justice et le rattrapage d'une pénalisation choquante.

Il lui demande donc que la situation de la Nièvre soit prise en compte dans l'étude qui sera menée par le Réseau Ferré de France et que son département puisse bénéficier d'une desserte ferroviaire performante permettant son développement économique, c'est-à-dire que l'éventuel TGV Paris-Lyon, doublant le classique réseau PLM avec embranchement sur Clermont, irrigue Nevers et la Nièvre.

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