Question de Mme DIDIER Évelyne (Meurthe-et-Moselle - CRC) publiée le 26/12/2013

Mme Évelyne Didier attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Cette dernière était attendue et suscitait de vives espérances pour le corps enseignant comme pour les parents, qui souhaitent depuis longtemps un vrai débat et des mesures visant à favoriser véritablement le rythme de vie des enfants et leur bien-être. Or, les décisions prises par le Gouvernement ont été précipitées et les conséquences tant organisationnelles que financières n'ont pas été évaluées à leur juste mesure. Ainsi, le fait de passer à quatre jours et demi ne contribue pas à réduire les inégalités scolaires et va, au contraire, les aggraver entre tous les enfants. Les activités périscolaires, non obligatoires, restant de la compétence des villes, celles-ci se retrouvent confrontées de manière inégalitaire au coût d'organisation, aux modalités techniques de mise en œuvre et à l'incohérence sur un territoire. Ce texte s'est imposé au détriment des besoins des enfants et surtout au détriment des capacités des communes qui, de plus, doivent faire face au désengagement de l'État transférant de fait aux collectivités l'organisation et le financement de trois heures qui relevaient jusqu'ici de l'éducation nationale. C'est pourquoi elle lui demande d'ouvrir enfin un vrai débat et de faire de nouvelles propositions qui serait adaptées pour la rentrée 2014.

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Transmise au Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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