Question de M. MARIE Didier (Seine-Maritime - SOC) publiée le 25/12/2014

M. Didier Marie attire l'attention de M. le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique sur les difficultés rencontrées par l'entreprise Davigel. Le groupe Nestlé France a récemment annoncé sa volonté de trouver un partenaire pour assurer le développement de Davigel, sa filiale française spécialisée dans la commercialisation de produits frais, de produits surgelés et de glaces pour la restauration et les collectivités, la vente étant présentée comme une option. Cette annonce suscite des inquiétudes et mérite que l'on y porte une attention particulière. Fortement implanté en Seine-Maritime, ce fleuron de l'industrie agro-alimentaire y emploie 700 personnes, réparties sur trois sites : le siège social, à Martin-Église, avec 300 salariés, une usine, à Offranville, avec 250 salariés et un centre logistique, à Tôtes, avec 150 salariés. Son ancrage territorial, le savoir-faire de ses salariés, sa politique d'innovation et de recherche et développement, font de l'entreprise Davigel un acteur majeur de l'économie seinomarine et, plus largement, haut-normande. Elle contribue à son dynamisme et constitue un véritable facteur d'attractivité. La cession et la reprise par un éventuel repreneur de Davigel pourrait avoir des conséquences lourdes pour les salariés et leurs familles, ainsi que pour l'équilibre de l'économie régionale. En effet, si cette opération n'est pas négative en soi, on garde en mémoire le sort d'un certain nombre d'usines dont l'appareil productif a été liquidé quelques années après leur rachat.
Il lui demande quelles sont les mesures envisagées par le Gouvernement pour que les activités de Davigel soient maintenues, afin de préserver les emplois et la vitalité économique de notre territoire.

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Transmise au Secrétariat d'État, auprès du Premier ministre, chargé du numérique


La question est caduque

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