Question de M. JACQUIN Olivier (Meurthe-et-Moselle - SOCR) publiée le 23/04/2020

M. Olivier Jacquin interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur sa position suite aux propos du directeur de l'agence régionale de santé (ARS) du Grand Est le 4 avril 2020 dans la presse régionale sur le plan de suppression de lits et de postes au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Nancy en pleine crise du Covid-19 et alors que l'ensemble des personnels sont mobilisés pour faire face à la pandémie.

Ces propos sont contraire à ceux du président de la République qui disait vouloir reconsidérer les services publics et les politiques sanitaires à travers un « plan massif d'investissement » pour l'hôpital.
Il convient effectivement, pour préparer « le jour d'après » de reconsidérer le soin, notamment public, depuis les politiques de prévention, par un système assurantiel solidaire de la sécurité sociale universelle, de même qu'il convient de revaloriser les plus petits salaires des « derniers de cordée… » dont la valeur apparaît au grand jour. Manifestement le directeur de l'ARS Grand Est ne témoigne pas de la capacité à anticiper « l'après-Covid ». De surcroît il manque fort d'à-propos en évoquant des suppressions de postes alors que les équipes sont à ce point éprouvées. C'est irresponsable et indécent.

Aussi, il lui demande de bien vouloir intervenir au plus vite afin de clarifier le position du Gouvernement et de lui dire ce que signifie, appliqué au CHRU de Nancy, ce plan d'investissement pour l'hôpital, en termes d'effectifs et de revalorisation de certaines professions.

- page 1914

Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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