2. L'origine des étudiants étrangers

La répartition par région d'origine fait apparaître que l'Afrique (Afrique du Nord et Afrique sub-saharienne) reste en 2006-2007 la première région d'origine des étudiants étrangers avec près de la moitié des étudiants (47,6 %) mais avec un taux d'évolution en diminution (-4 % en un an), le taux des pays du Maghreb ayant diminué de 5,7 %, celui des pays d'Afrique subsaharienne de 3 %.

L'Europe arrive à la deuxième place avec 25,3 % et un taux d'évolution en baisse de 1 % en un an . Le ministère des affaires étrangères et européennes souligne cependant que les flux d'étudiants Erasmus , qui restent inscrits dans leur établissement d'origine, ne sont pas toujours recensés et contribuent à minimiser les chiffres des étudiants en provenance des 25 pays adhérents.

L'Asie et l'Océanie viennent ensuite avec 14,4 % des étudiants étrangers et un taux d'accroissement de 5,6 % en un an, l'Amérique (Nord et Sud) atteint 7,2 % et le taux d'accroissement le plus important (+ 5,8 %), et enfin, les pays du Proche et Moyen Orient représentent 5,5 % des étudiants étrangers avec une progression de 2,7 % en un an.

Selon le ministère, « la dynamique en cours conduit à un certain rééquilibrage entre régions d'origine même si cela ne se traduit pas de façon visible dans les évolutions en valeur absolue ».

RÉPARTITION DES ÉTUDIANTS INSCRITS DANS LES UNIVERSITÉS FRANÇAISES SELON LEUR ZONE GÉOGRAPHIQUE D'ORIGINE

Source : ministère des affaires étrangères et européennes

Votre rapporteur pour avis estime que l'amélioration de l'équilibre entre les zones représentées est positive. Dans un système globalisé, le rayonnement de la France a en effet vocation à s'inscrire dans le monde entier, et pas seulement dans les secteurs francophones, où l'attractivité des universités françaises est la mieux établie.

3. Les disciplines choisies

En 2006, la proportion d'étudiants étrangers dans les différentes filières universitaires est, par ordre décroissant, la suivante :

- administration, économie et gestion : 22 % ;

- sciences fondamentales et appliquées : 20 % ;

- langues, lettres, sciences du langage, arts : 19 % ;

- sciences humaines et sociales : 12 % ;

- droit, sciences politiques : 11 % ;

- filières de santé : 10 % ;

- sciences de la vie, de la terre et de l'univers : 4 %.

Là encore un équilibre entre les domaines doit être recherché .

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