E. FRANCE MÉDIAS MONDE : UN ACTEUR SOUS-ESTIMÉ DANS LA COURSE À L'INFORMATION INTERNATIONALE

L'avenir du pôle extérieur de l'audiovisuel public a été moins discuté en 2018 que celui de l'audiovisuel public national. Pourtant, une réflexion interministérielle a été lancée en février dernier au moyen d'un groupe de travail animé par le Secrétaire général du Quai d'Orsay. Ce groupe de travail doit rendre ses conclusions au mois de décembre 2018, en temps utile pour que celles-ci soient prises en compte dans le cadre de la réforme de l'audiovisuel.

Cette réflexion stratégique apparaît d'autant plus nécessaire que l'audiovisuel extérieur de la France semble faire du « sur place » dans les priorités de l'État comme en témoignent ses moyens limités dont il dispose. Ce relatif désintérêt apparaît nettement lorsque ses moyens sont mis en regard de ceux dont disposent ses grands concurrents internationaux.

Alors que plusieurs pays européens ont décidé de renforcer considérablement les moyens de leur audiovisuel extérieur (Royaume-Uni avec BBC World, Allemagne avec Deutsche Welle), de nouvelles puissances qui se considèrent comme des alternatives à l'Occident déploient des stratégies d'influence basées sur des médias dépourvus de véritable indépendance (Russia Today, CCTV).

Dans ce contexte, notre pays doit faire un choix décisif pour l'avenir de son influence : soit accepter de mobiliser plus de moyens pour tenter de rester dans le peloton de tête des puissances à dimension mondiale, soit mesurer ses efforts et se limiter à un rôle régional de plus en plus disputé, y compris dans ses zones d'influence historiques.

RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya émettent à destination des 5 continents en 15 langues. Ces trois médias rassemblent 107,2 millions d'auditeurs et de téléspectateurs hebdomadaires (mesure dans moins du tiers des pays d'émission) et 42,7 millions d'abonnés actifs sur les réseaux sociaux chaque semaine.

Chiffres clés France 24

61,2 millions de téléspectateurs regardent France 24 chaque semaine ce qui correspond à une augmentation de l'audience de +45 % d'audience en cinq ans.

Ce sont aujourd'hui 355 millions de foyers qui reçoivent au moins l'une des quatre versions de France 24 (français, anglais, arabe, espagnol). Le nombre de foyers raccordés est en hausse de +72 % en cinq ans.

France 24 est aujourd'hui la première chaîne d'information internationale en Tunisie, en Algérie et au Maroc où la chaîne en arabe enregistre des records d'audience. Elle est également la première chaîne d'information internationale en Afrique francophone (avec de très bons scores chez les cadres et les dirigeants). Au Proche et Moyen-Orient plus d'un décideur sur cinq regardent la chaîne en arabe chaque semaine. L'audience a fortement augmenté en Arabie Saoudite (+86 %) et dans les Émirats arabes unis.

L'âge moyen des téléspectateurs de France 24 est de 34 ans en Afrique et de 37 ans au Maghreb.

Chiffres clés RFI

RFI émet en français ainsi qu'en 13 autres langues (anglais, chinois, espagnol, haoussa, khmer, kiswahili, mandingue, persan, portugais, brésilien, roumain, russe, vietnamien).

Les différentes antennes de RFI réunissent 40,7 millions d'auditeurs chaque semaine (mesure sur 37 des 150 pays où la radio est diffusée) ce qui correspond à une hausse de l'audience de +18 % en cinq ans. Les programmes de RFI sont repris par plus de 1 500 radios partenaires.

RFI se classe en tête des radios à Abidjan, Brazzaville, Libreville et Niamey et dans les cinq premières radios de la quasi-totalité des autres capitales en Afrique francophone. Elle obtient entre 60 et 100 % d'audience hebdomadaire chez les cadres et dirigeants en Afrique francophone.

Parmi les chiffres significatifs on peut noter que RFI réunit 7 millions d'auditeurs en haoussa chaque semaine principalement au Nigéria et que le renforcement de l'offre khmer a permis de multiplier par 9 le nombre d'auditeurs au Cambodge. RFI România est la première radio chez les cadres et les dirigeants à Bucarest. Enfin, les sites de RFI en vietnamien et en mandarin reçoivent plus de 1 million de visites chaque mois.

L'âge moyen des auditeurs de RFI en Afrique est de 36 ans.

Chiffres clés MCD

MCD, la radio française en langue arabe diffusée au Proche et Moyen-Orient réunit 8 millions de contacts chaque semaine sur la radio et le numérique soit une audience en hausse de +9 % en quatre ans.

Elle est la première radio internationale en Arabie Saoudite et a multiplié par quatre son nombre d'auditeurs en Jordanie depuis 2014. Elle est également la 3 e radio la plus écoutée en Mauritanie. Depuis 2015 MCD émet sur une nouvelle fréquence à Oman, le service a été rétabli en Libye et il a été amélioré dans les territoires palestiniens et aux Émirats arabes unis. En 2017 l'audience hebdomadaire a été multipliée par trois à Oman et le service a été rétabli à Mossoul en Irak.

Source : France Médias Monde

1. Une réduction des moyens qui menace le développement de l'entreprise

L'entreprise France Médias Monde est issue de la fusion de l'AEF, de France 24 et de RFI et de sa filiale MCD intervenue sur le plan juridique le 13 février 2012 dans des conditions difficiles après plusieurs années de débats sur la relance de l'audiovisuel extérieur. La nomination de sa présidente, Marie-Christine Saragosse, le 7 octobre 2012, reconduite depuis dans ses fonctions, est intervenue dans un contexte marqué par la décision du Gouvernement d'arrêter le rapprochement des rédactions de France 24 et de RFI pour préserver l'identité de chaque entité.

L'audiovisuel extérieur de la France se caractérise donc aujourd'hui par :

- une structure unique concernant l'information - France Médias Monde - composée d'entités qui conservent une identité propre et visent à toucher des publics différents, dans une logique de complémentarité ;

- une notoriété inégale entre RFI qui maintient ses positions de leader, en Afrique notamment, et France 24 encore en phase de développement et qui s'emploie à trouver et consolider ses publics ;

- des moyens sensiblement inférieurs à ceux de ses concurrents (BBC, DW) même si les effectifs apparaissent comparables à ceux de BBC World Service.

a) La « mise au rencart » définitive du COM 2016-2020

Votre rapporteur pour avis a déjà eu l'occasion de regretter l'année dernière le non-respect du COM 2016-2020 signé par le Gouvernement et l'entreprise le 14 avril 2017. En 2017, le niveau des ressources publiques demeurait inférieur à celui de 2011. À périmètre d'activités et de missions identiques (c'est-à-dire hors financement de France 24 en espagnol), le niveau de ressources de 2017 s'établissait à 248,6 millions d'euros contre 252,7 millions d'euros en 2011. En 2018, compte tenu d'un effort demandé de 1,9 million d'euros, les crédits inscrits au programme 844 s'établissaient à 263,16 millions d'euros. Le montant des crédits prévu pour 2019 s'établit en retrait à 261,52 millions d'euros (256,2 millions d'euros HT) soit -1,6 million d'euros.

Le Gouvernement indique que cette baisse des moyens est à comparer avec une hausse de 12,2 millions d'euros sur la période 2016-2019 dont 7,3 millions d'euros liés au financement de la version hispanophone de France 24. Le bleu budgétaire reconnaît que cette baisse des moyens rendra plus difficile de relever les trois défis que doit affronter l'entreprise : l'intensification de la concurrence de la part des groupes audiovisuels internationaux, la modification des usages qui nécessite des évolutions pour ne pas s'éloigner des publics, notamment les jeunes, et l'évolution des technologies de diffusion linéaire avec le passage à la TNT en Afrique et à la HD dans le monde.

Le Gouvernement, au regard de ces enjeux, indique qu' « une réflexion stratégique liée au déploiement de France Médias Monde et à ses priorités géographiques et thématiques est en cours, en coordination avec la société, afin d'optimiser l'efficacité de son action » 30 ( * ) . Comme votre rapporteur l'indiquait ci-dessus cette réflexion a pris la forme d'un groupe de travail piloté par le Secrétaire général du Quai d'Orsay qui doit rendre prochainement ses conclusions. Nul doute que les conclusions de ces travaux seront examinées avec attention notamment par les personnels de l'entreprise qui nourrissent de vives inquiétudes.

b) Une entreprise soumise à des remises en cause permanentes

La vie de France Médias Monde n'est pas « un long fleuve tranquille » . Après une naissance douloureuse, on pouvait penser que l'entreprise pourrait déployer ses médias sur l'ensemble des continents en favorisant les synergies.

L'accord professionnel du 31 décembre 2015 conclu après deux années de négociations a, certes, permis de rapprocher les conditions de travail en privilégiant deux objectifs : l'augmentation du temps de travail et des salaires à RFI et MCD et la baisse du temps de travail à France 24. Des progrès ont également été réalisés sur la voie de la polyvalence avec la suppression des monteurs pour les sujets télévisés et des réalisateurs pour les sujets radiophoniques. Plusieurs plans de départs volontaires ont permis de réduire les effectifs et la fusion des fonctions supports des trois médias a permis des économies drastiques.

Grâce à ces réformes FMM a pu financer sur ses propres ressources l'essentiel de ses projets structurants en consolidant ses acquis et en développant ses audiences, tout en présentant chaque année un résultat à l'équilibre.

D'année en année les personnels de France Médias Monde soulèvent pourtant les mêmes interrogations concernant la vision stratégique de l'État pour son audiovisuel extérieur. « Qu'est-ce que vous voulez faire de cette chaîne internationale ? », « comment se défendre sans budget face à des concurrents qui ont plus de moyens ? » interrogent ainsi les représentants CGT de FMM 31 ( * ) .

L'absence de véritable vision stratégique se décèle dans tous les aspects de l'entreprise selon les syndicats. La fin du partenariat avec Mashable met en évidence l'absence de cohérence et d'autonomie dans le développement numérique alors même que, selon un syndicaliste, les jeunes qui travaillaient pour cette plateforme « apportaient quelque chose, ils avaient un autre regard » .

Par ailleurs, la non-reconduction de certains contrats de diffusion aux États-Unis fait que France 24 en anglais ne peut plus être reçue à Washington dans les lieux de diffusion ce qui pose un problème de visibilité. La CFTC déplore également l'arrêt de la distribution aux États-Unis qui illustre selon elle « un manque d'ambition » .

La CFTC constate également un climat social de plus en plus crispé à mesure que les salariés ont le sentiment d'avancer « dans le vague ». Le syndicat s'interroge également sur les intentions de l'État qui demande des économies chaque année et revient sur les dispositions du COM. Pour la CFTC l'impasse budgétaire est de 4,6 millions d'euros en 2019. Les syndicats s'entendent pour considérer que l'audiovisuel extérieur ne doit pas être la « variable d'ajustement » .

La CFDT insiste pour sa part sur l'insuffisance du budget consacré à la formation. Elle considère par ailleurs que si RFI résiste c'est d'abord sur les ondes du fait de l'absence de moyens pour se développer sur les nouveaux supports. FO déplore que RFI soit de moins en moins distribuée.

Les syndicats déplorent enfin que RFI se fasse tailler des croupières faute d'investissements en Afrique anglophone et lusophone.

Concernant les nouveaux usages, le SNJ rappelle que les personnels maîtrisent tous les outils et que l'entreprise « est multimédia depuis longtemps » . Mais pour FO, « on est en train de louper le coche sur les nouveaux publics et les nouveaux usages » .

La CGT s'interroge pour sa part sur l'avenir de France 24 en espagnol. La chaîne émet six heures par jour en espagnol mais comment pourra-t-elle parvenir à émettre 24 heures sur 24 dans la langue de Cervantès ?

Par comparaison, les syndicats estiment que la Russie et la Chine déploient une véritable stratégie en Afrique comme en Amérique.

Votre rapporteur pour avis ne peut que constater - et regretter - que le gouvernement français préfère faire voter une loi décriée pour lutter contre la manipulation de l'information plutôt que d'investir pour promouvoir le pluralisme dans l'information internationale.

2. Un rôle de France Médias Monde à conforter dans le cadre d'une évolution de l'audiovisuel public
a) Un repli de l'audiovisuel extérieur difficilement acceptable

Les concurrents de France Médias Monde ont déployé des moyens considérables en 2018. Le lancement de Russia Today en français démontre par exemple l'ambition russe d'installer son point de vue dans le débat en France mais également de construire une offre en Afrique francophone directement concurrente de France 24. La Chine, pour sa part, a investi 6,6 milliards de dollars en moins de dix ans pour développer son audiovisuel extérieur. Voice of China vise ainsi à promouvoir les intérêts chinois et à lutter contre l'hégémonie supposée des médias occidentaux. Les États-Unis ont lancé une chaîne de télévision en anglais en Afrique et y déploient une version francophone de Voice of America .

L'effort n'est pas moins considérable de la part des concurrents européens. Le BBC World Service bénéficie ainsi, sur la période 2016-2020, d'un effort supplémentaire de 289 millions de livres financé par le Foreign Office, grâce notamment à l'aide publique au développement. La Deutsche Welle devrait pour sa part bénéficier en 2019 pour la première fois d'un budget en hausse de 23 millions d'euros à 350 millions d'euros hors Sat 3 quand le budget global de l'audiovisuel public français (FMM et TV5 Monde) s'établissait à 335 millions d'euros en 2018.

Alors que les moyens des grands médias internationaux sont donc en augmentation sensible, le projet de loi de finances pour 2019 prévoit une baisse des crédits de France Médias Monde de 1,6 million d'euros auxquels il convient d'ajouter les glissements incompressibles liés aux charges de personnel et aux clauses contractuelles. Compte tenu d'une charge liée à ces glissements qui s'élève à 2,9 millions d'euros, la direction de France Médias Monde considère qu'elle devra faire face en 2019 à une impasse budgétaire de 4,5 millions d'euros.

Pour faire face à cette situation budgétaire, la direction de France Médias Monde prévoit de mettre en oeuvre un nouveau plan d'économies à hauteur de 1,5 million d'euros, en recourant à des départs ciblés et en opérant la conversion numérique de RFI en anglais. Marie-Christine Saragosse estime toutefois qu' « au-delà, l'entreprise n'a plus de marge de manoeuvre et a entamé toutes ses capacités de redéploiement : fusion des fonctions support, gains de productivité liés au renforcement de la polyvalence des métiers et à l'augmentation du temps de travail, suppression de six rédactions en langues étrangères à RFI » .

Toutes ces mesures ont déjà été mises en oeuvre depuis 2011 pour financer le développement du groupe (accroissement de l'offre de France 24 en arabe, passage à la haute définition, fusion de RFI, France 24 et MCD dans une même entreprise). Seul le projet de France 24 en espagnol a été financé par des moyens nouveaux.

La direction de France 24 rappelle que le déficit prévisionnel de 3 millions d'euros en 2019 est à mettre en regard des capitaux propres de l'entreprise qui s'élevaient à 4,5 millions d'euros en 2017. Dans ces conditions, « si la trajectoire de ressources publiques au-delà de 2019 devait continuer à baisser, FMM ne pourrait que creuser son déficit du fait des glissements inéluctables, le tout pouvant représenter jusqu'à 11 à 12 millions d'impasse budgétaire par an à horizon 2022 » a déclaré la direction de FMM à votre rapporteur pour avis. Une réflexion sur l'avenir du financement de l'audiovisuel extérieur est donc devenue urgente.

b) La nécessité de diversifier les sources de financement de France Médias Monde

La dégradation de la situation financière de France Médias Monde appelle une grande vigilance dans la gestion de l'entreprise. Sa direction a bien pris conscience de la nécessité de veiller à optimiser les dépenses et prévoit une revue des coûts de diffusion et de distribution. Les économies à attendre de cet exercice sont néanmoins limitées compte tenu des arbitrages déjà réalisés.

La véritable marge de manoeuvre pourrait donc résider dans un recours à l'aide publique au développement pour compléter les moyens de l'entreprise issus de la contribution à l'audiovisuel public. Avec pragmatisme c'est le chemin qui a été suivi par les Britanniques depuis plusieurs années puisque la hausse des moyens du World Service de la BBC a été pour une part intégrée au calcul de l'aide publique au développement (APD) britannique.

Si l'idée d'un financement direct de FMM par le ministère de l'Europe et des affaires étrangères ne semble pas pouvoir être explorée plus avant, un financement par l'Agence française de développement pourrait constituer une piste pertinente. France Médias Monde s'est rapprochée de l'AFD pour lui présenter un vaste projet d'aide au développement par les médias à destination de l'Afrique. En dépit d'un accueil positif, des difficultés sont apparues : certaines structures décentralisées et réseaux existants qui seraient fléchés dans le cadre de ce financement sont déjà existants et le temps pour monter et mettre en oeuvre ces projets risque d'être important alors que les projets de l'AFD sont prévus sur une période de quatre ans.

Si les difficultés pour s'inscrire dans les actions de l'AFD se révélaient trop importantes une autre piste pourrait, semble-t-il, consister à précéder à des réallocations de certains crédits consacrés à l'aide au développement. Votre rapporteur pour avis n'évoque cette perspective que pour indiquer l'état de la réflexion, ces crédits n'entrant pas dans le cadre du périmètre d'action de votre commission de la culture, de l'éducation et de la communication.

À défaut de se prononcer précisément sur la manière dont l'aide publique au développement pourrait concourir au financement de FMM, votre rapporteur pour avis observe que la commission des finances a adopté un amendement 32 ( * ) qui vise à augmenter de 5 millions d'euros les moyens de France Médias Monde aux dépens de France Télévisions.

Votre rapporteur pour avis soutient l'initiative de la commission des finances mais regrette que la discussion budgétaire ne laisse pour unique solution que de « déshabiller Pierre pour habiller Paul » ... À cet égard, la nécessité de compléter le financement de FMM par une seconde ressource issue de l'aide publique au développement comme le besoin de rapprocher certaines entreprises de l'audiovisuel public pourraient justifier de sanctuariser à l'avenir la part de CAP qui doit financer l'audiovisuel extérieur.

Votre rapporteur pour avis propose ainsi qu' une réflexion soit conduite sur la création d'un quota de CAP de 10 % environ qui pourrait constituer le socle du financement de FMM et de TV5 Monde . Un tel principe permettrait d'éviter une fragilisation du financement de l'audiovisuel extérieur dans le cadre des vicissitudes propres au débat budgétaire.


* 30 PLF 2019, bleu budgétaire, « Avances à l'audiovisuel public », p. 83.

* 31 Votre rapporteur pour avis a auditionné les syndicats de France Médias Monde le 10 octobre 2018.

* 32 Cet amendement à l'article 41 (état D) proposé par le rapporteur spécial Roger Karoutchi prélève en définitive 7 millions d'euros sur les crédits du programme de France Télévisions qu'il affecte à FMM pour 5 millions d'euros et à Arte pour 2 millions d'euros.

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