2. La répartition du trafic au sein du système aéroportuaire parisien

Avec 23 % des créneaux à Orly, ne risque-t-on pas de voir British Airways y développer un véritable « hub » ?

Il faut avoir conscience que chaque pays développe une politique aéroportuaire favorable à sa compagnie nationale, qu'il s'agisse de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne ou des Pays-Bas, par exemple.

La France serait bien inspirée d'en faire autant en réservant l'aéroport d'Orly aux lignes intérieures et intracommunautaires et en concentrant les vols long courrier à Roissy, tout en respectant bien entendu le principe de non-discrimination.

Une telle décision -qu'il s'avère urgent de prendre- répondrait à une logique géographique.

En outre, on éviterait ainsi que les compagnies étrangères (britanniques et américaines notamment) ne puissent alimenter leur trafic international par le biais d'un « hub » constitué à Roissy.

Une des conditions du redressement d'Air France est qu'elle puisse continuer à s'appuyer sur son marché intérieur. Il faut donc l'y aider.

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