UNE STRUCTURE DE COMMANDEMENT RÉNOVÉE

Les bases aériennes ont vu parallèlement leur structure de commandement modifiée et simplifiée . La structure précédente, tout en conférant déjà au commandant de base toutes les responsabilités, plaçait à ses côtés un nombre d'interlocuteurs qui s'est avéré, avec l'expérience, trop élevé : six chefs de moyens (opérationnels, techniques, sécurité protection...). Ce nombre s'était d'ailleurs accru lors de la suppression, dans les années 1993-1996, du niveau "escadre".

Plusieurs raisons ont conduit l'Armée de l'air à adopter un dispositif plus simple. Il convenait en effet :

• de tirer les conséquences, pour l'organisation des bases, de la professionnalisation, et des responsabilités nouvelles qu'elle confère aux responsables de la fonction personnel -recrutement, reconversion dans la vie civile, etc... ;

• d'améliorer la prise en compte de la projection de forces ou de puissance ainsi que de l'exigence de décentralisation de l'exécution de certaines missions (comme certains événements particuliers tels l'accueil du pape).

C'est pourquoi désormais, le commandement repose sur une équipe de commandement et de direction qui regroupe, autour du commandant de base :

- un commandement en second et adjoint forces,

- 3 chefs de soutien (opérationnel, soutien technique et soutien personnel, ce dernier disposant d'une division ressources humaines étoffée).

L'ADAPTATION DES RÉGIONS AÉRIENNES

Entre l'Etat major et les directions de services d'une part et les bases aériennes d'autre part, et aux côtés des commandements spécialisés, se trouve l'échelon, essentiel, des régions aériennes. Celles-ci ont la responsabilité de la capacité des bases aériennes à assurer leurs missions en garantissant la cohérence globale des soutiens fournis par les services et les commandements organiques.

Jusqu'à présent, l'organisation territoriale de l'Armée de l'air a reposé sur trois régions aériennes :

- Région aérienne Nord-Est , dont le siège de l'état-major se trouve à Villacoublay , couvrant le quart Nord-Est du territoire métropolitain ;

- Région aérienne Atlantique , dont le siège est Bordeaux et qui couvre la moitié Ouest du territoire ;

- Région aérienne Méditerranée , basée à Aix-les-Milles , en charge des bases situées dans le quart Sud-Est de la France, ainsi que de l'essentiel des dispositifs stationnés ou projetés outre-mer.

A partir de l'été 2000, le dispositif actuel sera réduit à deux régions aériennes : Nord et Sud . Plusieurs raisons sont à l'origine de cette rationalisation :

• Une économie d'effectifs, obtenue par la suppression de l'actuelle structure d'état-major de la Région Méditerranée.

• Le nouveau découpage Nord-Sud du territoire métropolitain correspondra aux limites des Comités régionaux de gestion (CRG) de l'espace aérien de l'aviation civile. Cela confortera la cohérence des actions concernant l'aptitude opérationnelle des plates-formes aéronautiques.

• Les limites géographiques des régions aériennes sont compatibles avec l'organisation territoriale interarmées.

• Elles sont cohérentes avec les structures régionales retenues par les autres membres de l'Alliance Atlantique.

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