2. Les volets prioritaires en 2005

S'agissant des crédits d'entretien et de réhabilitation, deux volets sont prioritaires en 2005 comme en 2004 : les aménagements de sécurité sur les infrastructures existantes et le renforcement des ouvrages d'art .


L'amélioration des aménagements de sécurité

Le programme spécifique d'aménagement de sécurité des routes nationales, s'établissant en 2005 à 43,8 millions d'euros (contre 37,8 millions d'euros en 2004) permettra notamment de poursuivre la mise en oeuvre des actions pour réduire la dangerosité des glissières (« glissières motard ») et des obstacles latéraux, mais surtout de lancer en 2005 la démarche SURE (« sécurité des usagers sur le réseau existant »), dont le coût est de 6 millions d'euros.

Cette démarche consiste à identifier les itinéraires sur lesquels l'accidentologie est anormalement élevée (étude d'enjeux), comprendre les dysfonctionnements en cause (diagnostic), définir les actions susceptibles d'y remédier et les mettre en oeuvre.

L'une des ambitions de SURE est de proposer des aménagements cohérents sur le réseau pour éviter les problèmes de lisibilité que posent des aménagements ponctuels lorsqu'ils sont réalisés sans prise en compte de l'itinéraire dans son ensemble.

Cette démarche est conçue pour être appliquée à la totalité du réseau routier (en dehors du milieu urbain dense) mais elle est mise en oeuvre en priorité sur des itinéraires où les niveaux de sécurité sont les moins satisfaisants, déterminés notamment à partir d'une analyse quantitative des accidents.


La réhabilitation des ouvrages d'art et la mise en sécurité les tunnels.

Ce volet est porté de 89,6 millions d'euros à 93,4 millions d'euros, soit une augmentation de 3,8 millions d'euros. Tandis que la sous-enveloppe destinée à poursuivre les travaux de réparation les plus urgents mis en évidence par les campagnes d'évaluation des ouvrages d'art (y compris les murs de soutènement) est reconduite à 61 millions d'euros, le montant de celle dédiée à l'action de sécurisation des tunnels engagée à la suite de la catastrophe du tunnel du Mont Blanc est portée de 28,6 millions d'euros à 32,4 millions d'euros.

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